Les enquêteurs privilégient la thèse du cambriolage qui aurait mal tourné.
"Aucune porte n'est fermée" affirme le procureur de la république de Caen qui s'est exprimé devant la presse ce lundi 12 décembre en fin d'après-midi. Mais selon toute vraisemblance, le meurte est le fait d'un ou de plusieurs cambrioleurs : "c'est une piste de travail".
Une somme estimée à 20 000 euros a été dérobée dans le coffre-fort. "On peut penser que c'est ce que cherchaient le, ou les auteurs" ajoute Catherine Denis. Cet argent est le fruit des activités professionnelles du mari, un magnétiseur réputé dans le secteur.
La victime, une femme âgée de 72 ans, a été frappée à la tête vendredi soir (lire ici le rappel des faits). L'autopsie pratiquée ce mardi permettra peut-être aux enquêteurs de savoir ce qui a causé son décès. L'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale est aussi attendue sur les lieux afin d'effectuer une morpho-analyse de la scène de crime. "Il s'agit de déterminer comment a pu se produire le crime, explique Catherine Denis : les coups, l'intensité des coups, la position de la victime et de l'auteur".
Durant tout le week-end, les gendarmes ont ratissé les lieux et procédé à plus de 200 auditions. Les enquêteurs vont concentrer les investigations dans l'entourage du couple afin de savoir "si quelqu'un était susceptible de leur en vouloir". Seule certitude à ce stade de l'enquête : le mari est hors de cause. "ll n'est pas suspecté, il a un alibi". Il a passé la journée en consultation avec des clients.
Le point sur l'enquête avec Catherine Denis, Procureur de la République de Caen :
Meurtre de Saint-Omer : entretien avec le... par france3bassenormandie_845