Le tribunal de commerce de Rouen se prononce dans l'après-midi sur les offres de reprise du site de Petit-Couronne.
Une centaine de personnes sont actuellement réunis devant le tribunal de commerce de Rouen. Ce dernier doit statuer entre deux offres en lice pour reprendre la raffinerie Pétroplus à Petit-Couronne. Il s'agit de source syndicale de Net Oil et Alafandi Petroleum Group (APG).
Prise de parole de Yvon Scornet de l'intersyndicale devant le tribunal de commerce de Rouen
Photo: Béatrice Rabelle
L'intersyndicale est plutôt satisfaite de ces offres.
" Le comité d’entreprise a examiné les offres de reprise et les a estimées pertinentes et recevables", a déclaré Nicolas Vincent. "Au regard de cela les salariés de la raffinerie ne comprendraient pas que le tribunal n’en retienne pas une ». a-t-il poursuivi.
Mais ces offres de reprise auront-elle la faveur de l'administrateur judiciaire ? La question du coût est épineuse. On estime que si la raffinerie devrait être destinée à une autre activité que pétrolière, la facture pour dépolluer le site s'élèverait entre 150 et 200 millions d'euros...
Redémarrage temporaire de Pétroplus
Le 14 juin 2012, la raffinerie, qui emploie 550 salariés, a repris du service pour honorer un contrat pour Shell, l'ancien propriétaire du site. L'usine était à l'arrêt depuis début janvier 2012 faute d'approvisionnement en brut, à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.
Retour sur ces derniers mois avec Julie Howlett
Mobilisation des salariés de Pétroplus à... par France3Haute-Normandie