#JO2016 : pourquoi la médaille d'or française de Jumping est belle en 7 points

Et de deux ! La médaille d'or par équipe que la France vient de signer à Rio en concours de saut d'obstacles a de quoi donner le sourire. Comme toutes les médailles d'or direz-vous ? Celle-ci est encore plus belle que les autres.

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Cette médaille d'or en jumpping n'était pas gagnée d'avance. Et ce soir, elle a fait chavirer les amoureux du sport aussi bien que ceux de l'équitation. C'est une super belle médaille.

Pour le pays

Cela faisait juste 40 ans que la France n'avait pas remporté une médaille par équipe en concours de sauts d'obstacles. Il fallait remonter à Montréal en 1976.

On aime le cumul

Jamais La France n'avait remporté deux des trois médailles d'or par équipes en équitation. Quelques jours après la superbe prestation des 4 garçons de Thierry Touzaint en concours complet, les Frenchies signent une très belle opération et permettent que soit jouée une deuxième Marseillaise dans le stade de Deodoro. Cela signe les efforts, le travail réalisé depuis des années. Les résultats dans les différents rendez-vous internationaux montrent la qualité de nos chevaux comme celle de nos cavaliers. L'excellence des résultats dans un rendez-vous comme les JO est pour le moins symbolique de la valeur de ces acteurs.

Une belle remontée

Une superbe victoire aussi car avant l'entame de la première manche, les 4 français pointaient à la 5ème place. Les trois premiers parcours (Rozier, Staut, Bost) solides, maîtrisés et sans fautes avec juste un tout petit peu de temps dépassé... Cela aura suffit pour s'emparer du titre. La France décroche l'or avant même le passage de Pénélope Leprévost. Et les américains ainsi que les allemands, autrement dit des clients très sérieux, qui pouvaient compter sur leurs meilleur(e)s cochers et leurs chevaux de tête sont déposés.

Le talent et le mérite

Une médaille formidable aussi pour ce sport, car 2 des 4 cavaliers tricolores ne sont pas issus du sérail. Pénélope Leprévost et Kevin Staut ne sont pas nés à cheval. Ils y sont venus tôt mais sont sortis du rang. Et rien que cela c'est rafraichissant. Ils prouvent qu'avec du travail et de l'obstination, le talent se travaille et les résultats permettent de progresser, de franchir toutes les étapes pour décrocher la lune.

La roue a tourné

Pour les cavaliers également car ce rendez-vous olympique s'annonçait mal en Jumping. Simon Delestre, le numéro 2 mondial, doit déclarer forfait quelques heures après avoir touché le sol brésilien. Flora de Mariposa, la jument de Pénélope Leprévost, connait des signes inquiétants de coliques : elle ne peut participer à la toute première épreuve (facultative). Les inquiétudes quant à sa participation disparues, le sélectionneur Philippe Guerdat inscrit ce couple de guerrières qui a survolé la saison, sur la liste en dernière position montrant bien là combien le staff compte sur elle. Mais voilà, après un oxer la jument trébuche, et Pénélope touche le sol, perdant avec sa chute toute possibilité de pouvoir prétendre à une médaille individuelle (le 19 aout). Les trois parcours d'aujourd'hui sont comme un pied de nez à cette succession d'ennui, à ce que l'on pouvait prendre pour de la poisse.

La 3ème fédération

Une belle victoire pour ce sport, quoi qu'en disent certains esprits chagrins, très implanté dans le pays : la Fédération Française d'Equitation est la troisième en nombre de licenciés.

De père en fils

Il y a toujours des petites histoires. Celle du jour est jolie et pleine d'émotion. Pour Philippe Rozier, cette médaille d'or doit avoir un goût bien particulier. Son papa, Marcel, lui-même décrit comme l'auto-didacte de Montréal, avait conquis la victoire aux J.O. en 1976 par équipe au côté de Hubert Parot, Michel Roche et Marc Roguet... 
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