La Région Bretagne souhaite quitter le syndicat mixte du Mont-Saint-Michel. Elle ne veut plus financer les structures d'accueil du site comme les parkings.
Alors que les travaux de rétablissement du caractère maritime de la Merveille s'achève, la Bretagne considère qu'une page se tourne et qu'il est désormais temps pour elle de s'effacer de la gestion du site. Le Conseil Régional breton a demandé en avril dernier la dissolution du syndicat mixte et son remplacement par un établissement public à caractère industriel et commercial, un établissement qui assurerait la gestion des fonctions d'accueil (parking mais aussi billetterie) et dont la Bretagne ne serait pas partie prenante.
"La gestion de l'ensemble de ces fonctions doit maintenant dépendre de l'Etat et des collectivités normandes", déclare, à nos confrères de Ouest-France, Maria Vadillo, vice-président de la Région Bretagne. Jusqu'à présent celle-ci contribue à hauteur de 700 000 euros par an au financement du syndicat mixte "Baie du Mont-Saint-Michel". Elle estime avoir rempli ses engagements en contribuant au financement des travaux (25 millions).
De l'autre côté du Couesnon, on estime que cette décision est un peu précipitée. "Cela nécessite un consensus, il y a des règles", rappelle Laurent Beauvais, président de la Basse-Normandie, dans le colonnes de Ouest-France ce jeudi matin.