La manifestation s'est déroulée dans une ambiance familiale, calme et pacifiste. "On vient donner une meilleur image et le faire au Mont Saint-Michel permet de toucher beaucoup plus de monde même en dehors de la France, pour montrer que les gilets jaunes sont toujours là et qu'on est pacifiques".
L'image contraste avec les démonstrations de violences des casseurs, ce samedi en plein centre de Paris. Dans la Manche, deux cents personnes ont cheminé vers un lieu emblématique, le Mont Saint-Michel, pour une randonnée familiale, pacifique et contestataire.
Le Mont Saint-Michel utilisé comme vecteur de communication par les gilets jaunes
"On vient donner une meilleur image et le faire au Mont Saint-Michel permet de toucher beaucoup plus de monde même en dehors de la France, pour montrer que les gilets jaunes sont toujours là et qu'on est pacifiques" explique Stéphane l'un des marcheurs venu d'Avranches.Raynald Piquet, Porte-parole des gilets jaunes de Ducey voulait un rassemblement pacifiste et familiale, pour permettre à tous de participer, y compris ceux qui n'avaient encore jamais participer à une manifestation. "Nous voulions que les personnes qui ont des appréhensions puissent se sentir en sécurité, explique-t-il, depuis le début du mouvement on s'est donné une ligne de conduite : rester dans les clous, ne pas dégrader le bien public, communiquer un maximum avec les mairies et les forces de l'ordre. De notre côté, on a eu des forces de l'ordre qui ont été compréhensives avec nous, ce qui fait qu'on a réussi à faire un mouvement calme. Il y a des gens qui voudraient aller plus loin parce que l'inactivité dans les mouvements, ça énerve les gens, ça ne paie pas. Ce qu'on ne comprend pas c'est l'acharnement de notre gouvernement à laisser pourrir le mouvement, parce que c'est bien çà, que les gens se démotivent , que les gens s'énervent, qu'il y ait des débordements qui seront médiatisés et qui se retourneront contre nous."
Au pied du Mont Saint-Michel, ils ont lancé un SOS. "Aujourd'hui j'en ai marre de voir des aides à domiciles qui ne peuvent plus s'acheter à manger à partir du 15 du mois" explique un des marcheurs.