En 1832, le fils d'un officier ayant participé à l'expédition d'Egypete de Bonaparte, a fait don à Cherbourg d'une momie à l'occasion de l'inauguration du musée de l'hôtel de Ville. Plus de 150 ans plus tard, elle est auscultée sous toutes les coutures pour déterminer son identité.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'Egyptienne Nésy-Khonsou-Pa-Khéred a passé ce mercredi soir au centre hospitalier du Cotentin une radio suivie d'un scanner. Les radiologues ont relevé deux fractures, l'une au fémur l'autre au péroné. Un bilan pas si catastrophique compte tenu de l'âge de la patiente dont la naissance remonte au moins à 730 années....avant notre ère. S'il s'agit bien d'une patiente.

Car l'identité du corps examiné avec la technologie du XXIe siècle est sujette à caution. Le nom retrouvé sur le sarcophage et traduit par le célèbre égyptologue français Jean-François Champollion n'est pas forcément celui de son occupant car les Egyptiens réutilisaient occasionnellement les sarcophages.

Redonner son identité à la momie arrivée à Cherbourg dans la première moitié du XIXe siècle,  c'est justement l'un des objectifs de cette série d'examens entreprise avec l'hôpital de la ville. Depuis son arrivée dans le Cotentin en 1832 (elle fut donnée à la ville par le capitaine Anne-François, fils d'un officier ayant participer à l'expédition d'Egypte de Bonaparte), elle n'a fait l'objet que d'une seule étude scientifique, en 2006 par l'Egyptologue Henri-Charles Loffet. Mais en dix ans, l'imagerie médicale a fait d'importants progrès et pourrait permettre d'en savoir plus.

Un véritable puzzle

Les examens pratiqués ce mercredi ont permis de voir que les os du bassin sont encore là ce qui devrait permettre de déterminer le sexe de la momie. Les résultats ne seront pas connus avant plusieurs semaines: les radiologues se sont aperçus que les os étaient disposés dans tous les sens, un véritable puzzle qu'ils vont devoir reconstituer. Des analyses au carbone 14 complèteront les examens radiologiques.

Les résultats de cette étude seront communiqués au public à travers une exposition en 2017 qui sera présentée chez les différents partenaires de cette opération: le musée Emmanuel Liais, le Centre hospitalier du Cotentin, l'hôpital de Valognes et l'andra à Beaumont-Hague.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information