Décidément, Cherbourg a le vent en poupe pour DCNS. Après le contrat australien de sous-marins, le PDG Hervé Guillou est venu déposer un permis de construire pour une usine d'hydroliennes. In fine, 7 turbines seront immergées dans le fameux raz Blanchard, dans la Hague. Le début d'un long processus
François Hollande, en personne, était venu en 2013 à Cherbourg pour donner le coup d'envoi à la filière hydrolienne française. Et il était temps puisqu'en la matière la France est relativement en retard par rapport à ses voisins.
Mai 2016 : le permis de construire déposé
Il s'agit de construire un atelier d'assemblage de 5 500 m2. Construit par Ports Normands Associés (PNA), il sera loué par DCNS pour l'assemblage de 7 hydroliennes. Cette usine pourrait démarrer en 2017 et générer la création d'une dizaine d'emplois dans un premier temps.Thierry Kalanquin, directeur de la division Energie et infrastructures marines DCNS :
"On arrivera à 300 emplois dans la phase dite commerciale"
La première ferme commerciale d'hydroliennes pourrait voir le jour en 2021. On estime le potentiel du raz blanchard à 2 EPR.
Reportage et explications Sylvain Rouil et Claude Leloche
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