Plusieurs enseignes ont déserté la zone commerciale de la Glacerie. Pour lutter contre le phénomène des friches, le maire de la commune a décidé de taxer les propriétaires.
C'est ce qu'on appelle un cercle vicieux. Quand une zone commerciale se vide de ses boutiques, les clients se font plus rares et les commerces restants voient leur chiffre d'affaire baisser. A la Glacerie, plusieurs enseignes ont baissé le rideau ces dernières années comme ce magasin de papiers peints dont le bâtiment de 1200 m2 est laissé à l'abandon depuis octobre 2013. L'arrivée d'une grande marque du bricolage sur la commune voisine, Tollevast, n'a rien arrangé: plusieurs magasins ont préféré déménager pour profiter de l'attractivité de cet enseigne.
Sur la zone Cap nord, on n'a pas encore baissé les bras. La résistance s'organise. Certains commerçants s'associent au sein d'un même espace de vente pour mutualiser les coûts et occuper l'espace. De son côté, le maire de la Glacerie entend à sa manière et avec ses moyens lutter contre les friches. "En taxant ces entreprises qui au-delà de trois ans demeureront en friche, nous allons pouvoir bien évidemment les aider à baisser le prix du loyer parce que là le coût va être trop important. Ce n'est pas une mesure de Père Fouettard mais une mesure incitative", explique Jean-Marie Lincheneau, maire PS de la commune.
Reportage de Stéphanie Potay et Stéphanie Lemaire
Intervenants:
- Jean-Marie Lincheneau, maire PS de la Glaçerie
- Germain Finel, président de l'association de commerçant Cap Nord