Coup d'envoi de la 40e édition de Jazz sous les pommiers" : malgré la covid, "On y est et ça va être chouette"

La 40e édition du festival Jazz sous les pommiers débute ce mercredi 25 août à Coutances. Changement de saison et formule resserrée, crise sanitaire oblige, mais toujours le même plaisir de se retrouver pour les bénévoles et les musiciens.

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Les premières notes de musique retentissent dans l'enceinte du Théâtre Municipal de Coutances et déjà, les sourires illuminent les visages. Techniciens, musiciens, tous s'activent, dans la bonne humeur, pour préparer l'un des tout premiers concerts de la 40e édition de Jass sous les pommiers, Mazana Orquesta, une création du tromboniste Fidel Fourneyron, en résidence, un brass band 100% normand aux sonorités latines. 

Michel Caens est dans la salle. Ce passionné de jazz a longtemps assisté au festival en "simple" spectateur". Depuis 15 ans, il est bénévole dans l'organisation. "Chaque année, c'est le même frémissement. On est d'abord impatient de retrouver cette merveilleuse équipe, avec beaucoup de convivialité et de solidarité. Il y a aussi le plaisir des rencontres des artistes et des musiques qu'on va découvrir. Et puis, c'est une grande famille Jazz sous les pommiers, avec le public et les bénévoles."

Une bouffée d'oxygène

Michel est d'autant plus heureux que cette grande famille a longtemps attendu ses retrouvailles. C'est avec plus d'un an de retard, covid oblige, que le festival va célébrer sa 40e édition, une édition qui plus est déplacée à la fin de l'été et resserrée sur cinq jours (au lieu de huit). Pas de quoi tempérer l'enthousiasme du bénévole. "Il y a un tel esprit à Jazz sous les pommiers qu'il ne peut que se maintenir, quels que soient les évenements. Je crois que les cinq jours vont ressembler étrangement à un vrai cru, un vrai grand cru", estime Michel Caens, "Cette année, on a encore plus besoin de musique, de convivialité, de relations humaines. Tous ceux qui vont venir vont trouver cette bouffée d'oxygène dont ils ont besoin depuis plus d'un an et demi."

Denis Le Bas, le patron du festival, y croit aussi. Même si le capitaine a dû essuyer plusieurs tempêtes avant d'amener le navire à bon port. "Ça n'a pas été très simple mais ça avoir lieu et c'est la bonne nouvelle. Au début, il y avait des jauges, après il fallait laisser des fauteuils de libre, puis il y a eu le pass pour les grandes salles et enfin pour toutes les salles. Ça a pas mal changé. Mais on y est et ça va être chouette." D'autres y ont cru mais ont dû jeter l'éponge pour préserver leur avenir, comme les voisins manchois de Papillons de nuit.

"Le public est en partie là, on est à 60% des jauges pour être tout à fait transparent", affirmait lundi soir sur notre antenne Denis Le Bas. Pour atteindre l'équilibre, la direction vise les 65%. "Il y a des aides des collectivités publiques et de l'Etat et là on n'est pas très loin de notre prévisionnel qui avait été prudent." La semaine dernière, Jazz sous les pommiers remplissait 54% des places, soit 13 000 billets vendus. Depuis, la billetterie a progressé mais il reste toujours des places. "Vous rentrez de vacances, il va faire beau, ça peut être l'occcasion de décider, même un peu plus tard que d'habitude, de rejoindre le festival", plaide le patron de Jazz sous les pommiers.

"Tout est comme d'habitude sauf qu'il faut le pass"

Le festival c'est bien évidemment des concerts mais aussi trois villages pour se restaurer et des spectacles de rue. "Tout est comme d'habitude sauf que, évidemment, il faut le pass sanitaire pour entre dans les salles, les villages ou les spectacles de rue", indique Denis Le Bas. Ce qui ne change pas non plus, c'est ce qui a fait le succès et l'identité du festival. "Des jazz et des musiques cousines, la recette ne change pas, du jazz d'hier et d'aujourd'hui, du blues, des musiques africaines, cubaines, il y en a d'un peu partout."

Malgré la pandémie, des musiciens de pas moins de 22 pays différents se succèderont durant cinq jours sur les scènes de Jazz sous les pommiers."Tous les groupes annoncés répondent présents, ça devrait bien se passer", assure Denis Le Bas. Yael Naïm et Manu Katche, les deux grosses têtes d'affiche de cette première journée affichent complet à la salle Marcel Hélie. Mais cette 40e édition réserve d'autres réjouissances avec la crème du jazz français (Naïssam Jalal, Space Galvachers, Macha Gharibian ou Obradovic-Tixier duo) ou la présence de pinaistes de renom, à commencer par l'Américain Kenny Barron. Pour célébrer son anniversaire, le festival proposera également un concert réunissant tous les artistes qu'il a accueillis en résidence.

Un festival à vivre sur France 3 Normandie

Durant ces cinq jours, notre équipe sur place vous fera vivre cette 40e édition de Jazz sous les pommiers dans vos éditions régionales à travers plusieurs reportages et rencontres. Ce mercredi soir, le batteur Manu Katché sera l'invité du journal en direct de Coutances avant son concert programmé à la salle Marcel Hélie.

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