Deux enseignants français en vacances dans le parc national de la Pendjari, au Bénin, avaient disparus le 1er mai dernier. L'un d'entre eux est originaires de la Manche Les forces spéciales françaises les ont libérés cette nuit dans le nord du Burkina Faso, ainsi que deux autres otages.
Jean-Claude Picque a accueilli la nouvelle avec "soulagement". "C'est une bonne nouvelle. On va monter à Paris les accueillir à l'avion. On y sera", a déclaré à l'AFP le Manchois, résidant à Barenton. Son fils, Patrick, et Laurent Lassimouillas, deux enseignants qui avaient disparus au Bénin le 1er mai dernier, devraient selon leurs familles arriver en France ce weekend. Les deux touristes français, ainsi que deux autres otages, ont été libérés par les forces spéciales françaises dans la nuit de jeudi à vendredi au nord du Burkina Faso.
DOCUMENT FRANCEINFO. "C'est un choc, on est soulagés" : la réaction de la mère d'un des otages français libérés au Bénin
Denise, la mère de Patrick Picque, a appris par franceinfo la libération de son fils. L'armée française a libéré quatre otages, dont les deux touristes français enlevés le 1er mai au Bénin. Lors de cette opération militaire, dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 mai au Burkina Faso, deux officiers de la Marine ont été tués, a annoncé l'Elysée.
Les deux Français avaient disparu alors qu'ils visitaient le parc national de la Pandjari. Le corps de leur guide avait été retrouvé criblé de balles. Leur véhicule avait lui été retrouvé dans l'est du Burkina Faso, pays voisin confronté à une dégradation de la situation
sécuritaire sur son sol depuis 3 ans, avec une accélération alarmante ces derniers mois. Le Bénin était jusqu'à présent considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest, une région où opèrent de nombreux groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI).
Si l'opération menée cette nuit a permis de libérer quatre otages, elle a également ét marquée malheureusement par la mort de deux militaires français, les commandos marine Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.
"C'est avec émotion et tristesse que j'adresse mes pensées aux familles des deux militaires décédés, à leurs proches, à leurs frères d'armes et à l'ensemble des commandos marine", a réagi la ministre des Armées Florence Parly dans un communiqué. Le président Emmanuel Macron "s'incline avec émotion et gravité devant le sacrifice de nos deux militaires, qui ont donné leur vie pour sauver celles de nos concitoyens" et "adresse ses sincères condoléances à leurs familles".Mort en opération de deux commandos Marine, les MT Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello. La Marine nationale est en deuil et s'associe à la douleur de leurs familles et de leurs frères d'armes. #InMemoriam >> https://t.co/BnqQhx8hYD pic.twitter.com/f0q32mrEZg
— Marine nationale (@MarineNationale) May 10, 2019