Des milliers de personnes dès l'aube à Utah Beach, la foule dans les rues de Sainte-Mère-Église, le public est au rendez-vous en ce 6 juin 2024 pour assister aux commémorations des 80 ans du D-Day.
Dès l’aube des milliers de personnes ont pris d’assaut la dune sur la plage d'Utah Beach à Saint-Martin-de-Varreville, simplement pour être là en ce jour d’anniversaire.
On était là pour le 70ᵉ anniversaire et le 75ᵉ, il y avait déjà beaucoup de monde, mais là on n’est pas surpris, car les vétérans ne sont pas éternels.
Une normande sur la plage d'Utah Beach le 6 juin au matin
Lors de cette reconstitution, des Navy Seals sont arrivés par la mer, là où débarquèrent les soldats alliés, 80 ans plus tôt. Puis des milliers de portables ont immortalisé le parachutage des Navy Seals américains et de Red Devels britanniques.
Une foule dès 10h à Sainte-Mère-Église
À Sainte-Mère-Église, ce matin du 6 juin, c'est une foule impressionnante qui envahit les rues de ce village de la Manche de moins de 3 000 habitants.
Cette année, c’est exceptionnel ! Je n’ai jamais vu autant de monde !
Jean-François Samson, reconstituteur breton
"Je n’ai jamais vu autant de véhicules sur le camp géronimo", s'enthousiasme Jean-François Samson, ce reconstitueur venu de Bretagne. Pour cet habitué des cérémonies, Sainte-Mère-Église étant le 1ᵉʳ village de France libéré, c'est là qu'il faut être, même s'il concède que pour d'autres, le premier village libéré serait Sainte-Marie-du-Mont.
Les musées pris d'assaut
Avec cette foule sur la place du village, difficile d'accéder à l'Airborne Museum, le musée dédié aux parachutistes américains de la 82ᵉ et 101ᵉ Airborne Divisions.
Eric est venu spécialement de l'Allier pour le 80ᵉ anniversaire du D-Day. Il aurait aimé visiter ce célèbre musée : "C’est galère aujourd’hui, il y a au moins 2 heures de queue !"
Qu'importe, Eric envisage de revenir cet été, quand la ferveur populaire sera un peu retombée.
Des touristes venus du monde entier
En Normandie, ce 6 juin, on entend parler dans toutes les langues. Des Américains, des Britanniques, des Canadiens, mais aussi des Belges, comme Heidi. Pour elle et son mari, venir ici le 6 juin, c'était une évidence.
Le D-Day est une priorité, on est les petits-enfants de gens qui ont vécu la guerre. Aujourd’hui, on peut revivre ce qu’ils ont vécu, ça valait bien de poser des congés.
Heidi, touriste belge
La foule risque de s'intensifier tout au long de la journée. Pas sûr que tout ce monde puisse accéder aux évènements.