Fallait-il aller jusque là pour promouvoir le Mont Saint-Michel? Son omelette et son Abbaye ne suffisent plus. pour reconquérir les touristes japonais, le Mont s'est prêté au jeu des mascottes japonaises. Kumamon est venu le 4 juillet dernier, mais la vidéo officielle vient de sortir.
Voici la Vidéo officielle de la mascotte et de l'énorme société de production qui l'entoure. Un petit panda noir qui génère plus de 220 millions d'euros de chiffre d'affaires par an ! Etonnanment on y voit l'administrateur de l'Abbaye du Mont danser sur la chanson qui a été traduite en Français.
De la même manière, Jean-Marc Julienne, vice- président de Latitude Manche ( ex Manche-Tourisme) et Vice-Président du Comité Régional du Tourisme de Normandie est hilare autour de la bestiole, produit marketing par excellence et si loin de nos habitudes.
En effet, cette mascotte a déambulé dans les rues du Mont Saint-Michel devant des touristes étonnés et plutôt distants. Cette mascotte vendue comme une star japonaise (et elle l'est) est totalement inconnue en France et en Europe. A l'exception des fans de la culture japonaise et des mangas qui connaissent le phénomène des mascottes.
Bref, fallait-il en faire autant pour promouvoir le Mont au Japon et le rendre populaire?
Certainement. Bien d'autres villes dans le monde on répondu à l'appel de la société qui gère Kumamon.
Reste que l'ours japonais a déambulé dans l'abbaye et son cloître ou vivent encore une dizaine de moine, loin de tout ce cirque.
Le maire d'Avranches, sur twitter, se montre d'ailleurs assez caustique
Le Mont-Saint-Michel et la mascotte japonaise...
— David NICOLAS (@D_NICOLAS_50300) 7 juillet 2017
J'avoue qu'il y a de quoi en perdre son latin.... https://t.co/KvmLt0Jitt
D'autres semblent aussi sceptique sur ce style "Disneyland" au Mont Saint-Michel :
#Kumamon dansant au Mont Saint-Michel : faut-il en rire ou en pleurer ? https://t.co/SfX6WNOxx6
— Matthieu Toussaint (@MToussaint) 11 septembre 2017
Le reportage de Jean-Baptiste Pattier et Joël Hamard :