VIDÉO. Un an après la tempête Ciaran, les forêts normandes peinent à se relever

Le maire de Saint-Patrice-de-Claids Jean Luc Launey en plein désarroi devant la forêt communale dévastée.
Un an après la tempête Ciaran, la forêt communale de Saint-Patrice-de-Claids est toujours en pleine reconstruction.

À Saint-Patrice-de-Claids (Manche), l'heure est encore au déblayage de la forêt un an après le passage de la tempête. L'avenir de ce site classé est encore flou et engendre de nombreux débats entre les élus.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un an après la tempête Ciaran qui avait causé la mort d'un homme au Havre (Seine-Maritime) et de grands dégâts matériels dans la Manche et le Calvados, les forêts normandes doivent encore se reconstruire. Au total, 460 hectares de pins maritimes avaient été ravagés, dans la nuit du jeudi 2 novembre 2023.

La forêt communale de Saint-Patrice-de-Claids (Manche) en fait partie. Ce site classé Natura 2000 est toujours en cours de déblayage et fermé au public. Un délai jugé normal pour ce chantier colossal.

Nous sommes là sur des dégâts estimés à 70 000 mètres cubes, soit 20 ans de récolte pour la lande de Lessay. On s'est donc donné l'objectif ambitieux d'arriver à résorber ça en deux ans.

Vincent Joseph, responsable de l'unité Ouest Normandie de l'office national des forêts

à France 3 Normandie

Une fois cette phase terminée, viendra celle de la plantation ou de la régénérescence naturelle des arbres.

Un avenir incertain

Un an après, les avis divergent concernant l'avenir de cet espace naturel. La maire de la commune de Pirou veut tenir compte du réchauffement climatique avec la plantation de nouvelles essences et une façon de faire différente.

En effet, Noëlle Leforestier ne souhaite pas que les arbres soient replantés "à ras des routes. Elles ont été construites au XIXe siècle, petit à petit elles ont connu une extension et se sont rapprochées des arbres. On ne veut pas que les routes soient coupées si une nouvelle tempête arrive ou un autre incident climatique."

Mais pour l'élue de Lessay, la question n'est pas là.

On n'a pas de raison d'être trop interventionnistes. Si la nature fait bien les choses il y aura peut-être des parcelles avec des trous et là il faudra faire du regarnissage. Mais pour l'instant, on est face à un vide total, il me parait bien trop prématuré et très arrogant de vouloir tout refaçonner selon notre idée.

Stéphanie Maubé, maire de Lessay (Manche)

à France 3 Normandie

Le futur de la forêt sera aussi tranché en fonction du budget alloué et des subventions accordées. Un critère déterminant puisqu'il existe au moins une certitude : l'argent de la vente du bois ne suffira pas.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information