Le président de la Région Normandie, était l'invité ce 8 janvier de "Dimanche en politique". Il est notamment revenu sur la convention passée avec l'Etat pour l'achat de nouvelles rames Intercités. Le chef de file de l'opposition dénonce "un fardeau financier très fort pour la Région".
"On a proposé une solution complètement innovante, c'est de dire qu'on va reprendre les trains Intercités gérés par l'Etat", a déclaré ce 8 janvier sur notre antenne Hervé Morin, invité de l'émission "Dimanche en politique" à l'occasion dun premier anniversaire de son élection à la tête de la Normandie. Le président de Région avait fait du train une de ses priorités (et ce dés la campagne). Le 24 novembre dernier, la Région a officiellement passé commande auprès de l'entreprise Bombardier de 40 Omneo Premium à deux étages.
A la charge financière que va représenter cet invetsissement sur la région, Hervé Morin oppose l'argument d'un retrou des voyageurs dans les trains: "Dés lors que les trains sont à lheure et confortables, on a des volumes de trafic important". L'argument ne semble pas convaincre l'opposition socialiste qui s'est fendue d'un communiqué intitulé "Hervé Morin ment en prime time, les Normands devront éponger ses dettes".
Elle souligne notamment que la Normandie, contrairement à d'autres régions comme les Hauts-de-France, le Grand Est ou la Nouvelle Aquitaine, n'a pas obtenu de compensation financière de l'Etat et des autres régions traversées par les lignes normandes (Île de France). "Ça veut dire un fardeau financier très fort pour la Région Normandie qui va payer toute seule et ça veut dire derrière que soit on augmente les impôts soit on diminue les services", affirme Nicolas Mayer-Rossignol.