Durant 3 semaines, 5 jeunes de la région vont rencontrer d'autres Normands installés sur les 5 continents. Camille est la 4e lauréate à nous envoyer son carnet de voyage du jour. La jeune normande de 22 ans a pris la destination des Amériques avec une première escale à Lima, au Pérou. C'est parti !
Lima, ville de contrastes
Le ciel gris de Lima m’a accueillie pour cette première étape mais il n’a rien gâché. Cette ville est étonnante de contraste. Les blocs résidentiels élégants, surveillés à chaque coin de rue, côtoient des allées délabrées où des jeunes squattent le bas des maisons.
C’est la même logique pour les transports : d’un côté nous voyons des passages calmes où un ou deux touristes se baladent, et nous entendons au loin le chant des klaxons de la rue voisine.
Le trafic est dingue mais j’ai survécu à deux trajets en bus, ce n’est pas rien !
La gentillesse des Péruviens, mais attention aux pickpockets !
Même assis, il faut se tenir pour ne pas tomber du siège. Pendant que le chauffeur continue de rouler, son collègue fait sauter les passagers dans le bus. C’est seulement dans le meilleur des cas. S’il est en retard (vu l’allure à laquelle il roule, je ne sais pas comment c’est possible ), l’employé fait des signes à travers la vitre pour montrer qu’il faudra attendre le prochain bus. Après ma mésaventure en taxi, j’ai été surprise de la gentillesse des péruviens qui ne comprennent pas un mot d’anglais. Le « Metropolitana » est un réseau de bus particulier, il a sa voie réservée pour ne pas rester coincé dans le trafic surchargé. Je demandais à un des employés sur quelle voie me rendre, il m’y a directement escorté. Il a demandé aux passagers si quelqu’un allait à la même station que moi, celui-ci a fait bien attention à ce que je ne rate pas mon arrêt. Il m’a fait comprendre par des signes que j’avais raison de porter mon sac à dos sur le devant : il vaut mieux faire très attention avec les pickpockets ici. Je ne me suis pas sentie en danger ici mais je fais attention à ne pas trop sortir des rues connues.
Mon hôtel est à San Isidro, au sud du District de Lima, où se trouve le siège de la municipalité. Cette partie est très propre, bien gardée, mais c’est assez drôle de voir des petits magasins de souvenirs, un peu « cheap » juste à côté de bâtiments officiels!
Selon les avis que j’ai pu lire, c’est très semblable en goût et en texture au vrai plat de poisson.J’ai beaucoup marché dans Miraflores, le quartier jeune et chic. Bien évidemment, j’y ai mangé un ceviche et un, deux plats typique d’ici… mais en version végétarienne. Le ceviche était délicieux!
Du surf et du parapente
En longeant la mer, j’aperçois des gens surfer et d’autres faisant du parapente.
Un peu plus loin se trouve le Parque del Amor, couvert de mosaïque colorée puis le centre commercial Larcomar.
Il est encastré dans la falaise en quelque sorte et permet de prendre un verre juste en face de l’océan Pacifique ! J’ai continué mon chemin vers Baccaro malgré mes pieds endoloris, pour voir d’autres maisons colorées. Sur le chemin du retour, j’ai pris un café dans un petit magasin italien, l’employé péruvien avait des tonnes de choses à me dire! C’était agréable de trouver quelqu’un qui souhaitait parler anglais, enfin! Il parlait du rêve américain et à quel point il adorerait vivre à Miami pour les plages et pour l’argent. Pas de rencontre de Normands pour aujourd’hui, mais une discussion sympathique pour autant. Pour ce dernier jour à Lima, je suis plus chanceuse, nous avons trouvé un Normand du lycée français… Mais tout cela sera pour la vidéo de la semaine prochaine !
A suivre...
► Le site officiel des Normands autour du monde
Découvrez ci-dessous le portrait de Camille :