Dans la première circonscription de l'Orne, le mouvement d'Emmanuel Macron n'a investi aucun candidat. A gauche, Joaquim Puyeo, à droite, Christine Roimier se réclament tous deux de la majorité présidentielle.
Avec 100 000 habitants répartis sur 133 communes, la première circonscription de l'Orne, essentiellement rurale, s'étend de Passais au Mêle-sur-Srathe et englobe la totalité de la ville d'Alençon. Longtemps marquée à droite, elle a basculé de l'autre côté de l'échiquier politique avec l'élection en 2012 du maire socialiste d'alençon Joaquim Pueyo. La prochaine battaille pourrait se jouer au centre.
Présentation de la première circonscription de l'Orne
Les candidats sur la première circonscription de l'Orne (cantons de : Alençon I, Alençon II, Alençon III, Carrouges, Courtomer, Domfront, La Ferté-Macé, Juvigny-sous-Andaine, Le Mêle-sur-Sarthe, Passais, Sées) :
- Pascale-Aimée Schott (Parti Animaliste)
- Charlotte Séchet (Lutte Ouvrière)
- Joaquim Pueyo (Divers Gauche)
- Bertrand Deniaud, (union LR-UDI)
- Claudine Prod'homme (Debout la France)
- Raymond Herbreteau (Front National)
- François Vannier (Parti de la Démondialisation)
- Christine Calleja (Parti chrétien-démocrate)
- Isabelle Robert (Europe Ecologie - Les Verts)
- Martin Piffaut (Union Populaire Républicaine)
- Martine Hamel (La France Insoumise)
- François Tollot (Parti Communiste Français)
- Christine Roimier (Droite et Centre)
Il n'est pas le seul puisqu'à droite, Christine Roimier veut elle aussi saisir la main tendue par Emmanuel Macron. "Pour les habitants de l'Orne et le territoire ornais, il sera meilleur et plus porteur de s'inscrire dans une démarche de mouvement", estime l'ancienne maire d'Alençon. S'estimant donc suffisamment soutenu dans cette circonscription, La République En marche n'a investi aucun candidat.
Tout le monde veut incarner le renouveau
A droite, le candidat LR-UDI Bertrand Deniaud estime incarner lui aussi à sa manière le renouveau. "On est à un tournant de notre vie politique. Il y a une génération qui se termine. On supporte les errements d'une génération précédente en terme de politique. Je pense que ma génération qui arrive, qui est également arrivée à la Région, peut avoir des nouvelles façons de faire", explique le conseiller régional de 45 ans.Deux autres formations politiques entendent jouer la carte de la contestation. C'est notamment le cas du Front national. Sa candidate , Marine Le Pen, est arrivée souvent en tête dans le département à l'élection présidentielle. "J'ai été agréablement surpis. On voit qu'il y a une poussée très importante", explique le maire desVentes de Bourse, Raymond Herbreteau, candidat pour la première fois à l'élection législative.
De l'autre côté de l'échiquier politque, La France Insoumise espère elle aussi tirer son épingle du jeu. "Si on n'a pas la majorité, les gens vont avoir une grosse désillusion par rapport au programme de Marcon qui a été vendu comme un paquet de lessive", affirme la candidate Martine Hamel.
Reportage de Nicolas Corbard et Damien Migniau
Intervenants:
- Joaquim Pueyo (Divers gauche)
- Christine Roimier (droite et centre)
- Bertrand Deniau (Union LR-UDI)
- Martine Hamel (France Insoumise)
- Raymond Herbreteau (FN)