Ce lundi, le prix Goncourt a été décerné à Eric Vuillard pour L’ordre du jour. L’auteure alençonnaise Alice Zeniter n’a pas remporté le prestigieux prix littéraire, mais à seulement 31 ans elle faisait partie des quatre finalistes.
La nouvelle est tombée peu avant 13h au restaurant Drouant, tout près de l’opéra de Paris. Le jury du Goncourt, sous la présidence de Bernard Pivot, a décerné le plus prestigieux des prix littéraires français à Eric Vuillard pour L’ordre du jour, élu au troisième tour de scrutin.
L’auteure, originaire d’Alençon, Alice Zeniter faisait quant à elle partie des quatre finalistes. Avec L’art de perdre chez Flammarion, la benjamine des candidats signait à 31 ans sa première participation au Goncourt.
Cinquième roman pour une jeune romancière déjà habituée aux prix littéraires (une dizaine depuis 2010), L’art de perdre raconte le parcours de trois générations d’une famille kabyle.
Une saga familiale sur fond de Guerre d’Algérie, inspirée de la propre histoire d’Alice Zeniter, petite-fille de harkis.
Nous l’avions rencontrée quelques semaines avant l’annonce du prix Goncourt.
Alice Zeniter est née à Alençon en 1986. Auteure précoce, elle avait publié son premier roman, Deux moins un égal zéro, à 16 ans alors qu’elle était encore élève en terminale S au lycée Marguerite-de-Navarre d’Alençon.