Dans l'Orne, l'Ehpad Notre-Dame de Briouze a récemment fait l'acquisition d'un petit robot dispensant aux résidents des cours de gymnastique. L'établissement propose d'autres objets connectés permettant aux aînés de rester connectés avec la vie active.
Malgré sa petite taille, le professeur de sport ne risque pas de s'essouffler. Ses élèves ne sont plus tout jeunes et doivent pratiquer toute activité physique en douceur, à leur rythme. Mais surtout, le coach est dépourvu de poumon et de coeur. Zora, qui est récemment arrivée l'Ehpad Notre-Dame de Briouze, est un robot. "Il peut chanter, danser, faire de la gym, avec les pieds et les mains", explique Karine Barré, coordinatrice des animations de cet établissement pour personnes âgées. "Ça me plaît beaucoup", confie, Julianne, une résidente, "ça me plaît beaucoup de continuer à voir autre chose, de ne pas m'arrêter là, à la maison de retraites."
Vélo virtuel mais bien réel
Des objets connectés pour rester connecté au monde (et dans une certaine mesure à une vie active), c'est la philosophie du projet mené au sein l'Ehpad Notre-Dame, un projet qui lui a permis de remporter le premier prix national de la Fondation Adréa Mutuelle. À la clé, une dotation de 44 000 € qui a permis à l'établissement d'acquérir un triporteur électrique mais aussi un vélo permettant aux résidents de muscler leurs jambes et leurs ras, et ainsi de conserver leur autonomie, tout en voyageant virtuellement. Sur un écran, défile, au rythme des mollets du cycliste, la vidéo d'une déambulation dans la ville qu'aura choisi le sportif du jour. La maison de retraite a même organisén une compétition pour ses résidents: le défi des 1000 bornes.Reportage de Nicolas Corbard et Damien Migniau
Intervenants:
- Karine Barré, coordinatrice des animations de l’Ehpad Notre-Dame
- Julienne Durand, résidente de l'Ehpad Notre-Dame
- Claude Perrin, résident de l’Ehpad Notre-Dame
- Florence Le Dantec, directrice de l’Ehpad Notre-Dame