Dans la troisième circonscription de l'Orne, le patron des Républicains du département est arrivé en seconde position derrière la candidate de La République en Marche.
Il y a cinq ans, Jérôme Nury avait perdu l'élection législative face à Yves Goasdoué. Le maire de Flers est cette année absent de la campagne mais le maire de Tinchebray et vice-président du Conseil général pourrait de nouveau être battu. Le patron des Républicains dans l'Orne est arrivé en seconde position dans la 3e circonscription de l'Orne, avec 33,47% des voix, devancé par Isabelle Boscher de La République En Marche (34,64%).
"On s'y attendait", a déclaré ce dimanche soir sur notre plateau Jérôme Nury, "mais il laisse de grands espoirs. Nous ne sommes qu'à la mi-temps du match. Maintenant, nous allons aller convaincre, notamment les abstentionnistes", rappelant "qu'un électeur sur deux ne s'est pas déplacé".
Interrogé sur l'envie de renouvellement des électeurs, le patron des Républicains dans l'Orne a estimé que "les deux candidats qui se présentent au second tour sont quand même des candidtas qui ne sont pas tout à fait nouveaux: Madame Boscher était socialiste il y a encore quelques semaines. Elle est devenue En marche parce que l'étiquette était beaucoup plus porteuse."
Jérôme Nury s'est de nouveau démarqué de la ligne prônée par un Laurent Wauquiez, partisan d'une opposition frontale: "Je veux construire avec le président de la République, je veux lui dire oui mais je veux pouvoir lui dire non, notamment sur la hausse de la CSG".
La gagnante du jour entend bien jouer à fond la carte du renouvellement, malgré les accusations de son adversaire. "Les électeurs vont vraiment avoir le choix entre quelqu'un qui cumule déjà trois mandats et qui est président des Républicains dans l'Orne et moi qui soutient la majorité présidentielle, le programme d'Emmabnuel Macron et qui ne serait que député", a indiqué Isabelle Boscher, évoquant "un combat de valeurs: je veux défendre l'équité, la bienveillance, le progrès pour tout le monde".