On les appelle "les zones blanches", le nouveau triangle des Bermudes, où rien ne passe, ni portable ni internet. En Normandie, 15 communes sont concernées, dont Marchainville dans l'Orne.
La vie en zone blancheLe reportage de Nicolas Corbard et de Stéphanie Lemaire.
Le plan du gouvernement
Le 24 février dernier, 268 représentants de communes rurales avaient rendez-vous à Bercy, en présence du ministre de l'économie Emmanuel Macron et du ministre de l'aménagement du territoire Jean-Michel Baylet.A l'ordre du jour: la présentation du plan "zones blanches centres-bourgs" qui coutera 30 millions d'euros à l'Etat. Ces communes qui ne captent aucun opérateur de téléphonie mobile sur leur territoire vont être dotées d'ici la fin de l'année d'antennes relais.
C'est quoi une zone blanche ?
C'est la dimension territoriale de la fracture numérique. Une zone qui n'est desservie par aucun réseau de téléphonie mobile ou de réseau internet. Dans la plupart des cas des zones où la densité de population est faible et où les opérateurs n'ont aucun intérêt financier pour y investir.En France, selon l'autorité en charge de l'attribution des fréquences (l'Arcep), 99,82 % de la population est couverte par les opérateurs mobile. En 2015, la loi Macron a exigé pour fin 2016 la couverture en 3G en zone blanche des 268 centres-bourgs non encore couverts (ni téléphonie mobile, ni internet mobile) par un opérateur mobile.
