Depuis le début du mouvement social d'hier, mardi 17 mai, difficile de trouver un point de distribution de carburants notamment à Rouen et au Havre. Les files d'attente peuvent être parfois longues
Seine-Maritime
Du côté de la préfécture de la Seine-Maritime, on se veut plutôt rassurant : la situation n'est pas rêglée, mais elle ne se serait pas aggravée aujourd'hui.
Certes, le terminal pétrolier Rubis sur la Zone industrielle du Grand-Quevilly, le terminal Exxon Mobil de Petit-Quevilly, près de Rouen, ainsi que la raffinerie Total de Gonfreville-L'Orcher sont toujours bloqués par l'action des manifestants contre la loi Travail ; mais plusieurs approvisiennements ont pu être réalisés dans l'après-midi.
Certains barrages, notamment au Havre, ont été levés dans la journée, permettant, au compte goutte, la circulation des camions.
Ce mardi matin, 50% des stations-service de Rouen étaient encore ouvertes. 25% au Havre.
Le dépôt Exxon Mobil de Petit-Quevilly (76), pourrait être bloqué dès ce mardi soir.
Des discussions sont entamées actuellement par les syndicats, sur les modalités de blocage.
Eure
Dans l'Eure, "de nouvelles livraisons et des approvisionnements sont d'ores et déjà en cours, depuis des dépôts qui ne sont pas normands" assure le préfét René Bidal, qui ajoute que "les services de l'Etat sont mobilisés et très attentifs à l'évolution de la situation".
33 stations-service du département qui ont une convention avec la préfécture, réservent 25% de leur stock de carburant aux véhicules prioritaires et d'urgence.