Deux personnes, le cousin de l'un des tueurs et un réfugié syrien, étaient toujours en garde à vue samedi 30 juillet, tandis que celle d'un mineur de 16 ans a été levée dans l'enquête sur l'attaque jihadiste de Saint-Etienne-du-Rouvray, a indiqué le parquet de Paris.
Le mineur n'en a toutefois pas fini avec la justice: des documents de propagande jihadiste ont été retrouvés dans son téléphone ainsi que dans son ordinateur et ces éléments ont été transmis par le parquet de Paris à son homologue de Rouen, territorialement compétent et qui pourrait décider d'ouvrir une procédure distincte pour "apologie du terrorisme".
En revanche, "aucun élément n'a démontré sa quelconque implication" dans la prise d'otages du 26 juillet dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray au cours de laquelle le prêtre Jacques Hamel a été assassiné, selon une source proche de l'enquête.
Le cousin d'Abdel Malik toujours en garde à vue
Son frère intéresse les enquêteurs: proche de l'un des deux tueurs, Adel Kermiche, il est parti dans la zone irako-syrienne en 2015 et les services antiterroristes se demandent s'il a pu jouer un rôle depuis la Syrie dans l'attentat de mardi, le premier perpétré dans un édifice religieux en France.Le cousin d'Abdel Malik Petitjean, l'autre assaillant, était toujours en garde à vue. Agé de 30 ans, les enquêteurs se demandent s'il avait connaissance des funestes projets de son cousin. Quant au demandeur d'asile syrien, la photocopie de son passeport a été retrouvée au domicile d'Adel Kermiche.