SANTE. Augmentation du nombre de cas de Covid-19 : faut-il s'inquiéter ?

En Normandie, la circulation du virus du Covid-19 a augmenté en mai 2024. Pour ralentir sa circulation, l'agence régionale de Santé recommande le port du masque dans les espaces clos et très fréquentés.

Après la coqueluche, c'est au Covid-19 de montrer des signes de recrudescence. Les passages aux urgences pour suspicion de contamination ont augmenté de 80% en mai 2024, soit un total de 108 prises en charges en Normandie. Du côté de SOS médecins, les actes ont bondi de 182%, selon les données de Santé publique France.

Les personnes âgées surexposées

Pour autant, ces chiffres restent faibles par rapport au nombre total de prises en charge. À l'hôpital, elles représentent seulement 0,11% des gestes en mai 2024. Les personnes âgées de 65 ans et plus constituent la classe d'âge la plus exposée à l'hospitalisation d'urgence.

Du 15 avril au 16 juin dernier, les patients immunodéprimés, les personnes de 80 ans et plus, ainsi que les résidents d'Ehpad ont pu recevoir un rappel vaccinal dans le cadre de la campagne de printemps. Leur dernière injection ou infection au Covid-19 devait remonter à une période d’au moins 3 mois. 

"Faire son rappel au cours du printemps permettra d’être protégé pendant la période estivale, notamment durant les Jeux olympiques et paralympiques au cours desquels la circulation de personnes venues du monde entier pourrait favoriser une vague épidémique", indique la haute autorité de santé sur son site internet.

Le port du masque recommandé

Afin de ralentir la circulation du Covid-19, l'agence régionale de Santé recommande de maintenir l'ensemble des mesures barrières : "Ces gestes simples de prévention, adoptés au quotidien, permettent de réduire la transmission des infections virales".

Le port du masque est fortement conseillé dans les lieux clos et en présence de personnes fragiles en cas de symptômes. Il en va de même dans les endroits très fréquentés, en particulier les transports en commun et les établissements sanitaires et médico-sociaux. Les directrices et directeurs de ces établissements se réservent le droit de rendre obligatoire le port du masque.

Il est toujours possible, pour les personnes susceptibles de développer une forme grave de Covid-19, de recevoir un masque FFP2 gratuitement en pharmacie, sur présentation d'une prescription médicale.