Le débat sur la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 s'ouvre ce jeudi en France. L'enjeu est primordial pour le futur énergétique du pays et pour les habitants des zones concernées. C'est le cas à Penly qui possède déjà deux réacteurs en service depuis 1990 et qui pourrait en accueillir deux supplémentaires.
Penly semble être au cœur de l’ambition énergétique de l’Etat français, avec le pari du nucléaire. Au cœur de l'attention, la technologie de troisième génération : l'EPR2. Des promesses sont faites, ces réacteurs nucléaires présenteraient dix fois moins de risques d'accident grave, moins de rejets radioactifs, mais aussi une sécurité accrue face aux catastrophes naturelles.
Un calendrier accéléré
Pour la France, l'objectif est simple : faire oublier le premier programme EPR et le fiasco de Flamanville. Pour rappel, cette centrale sera mise en activité en 2023 avec 11 années de retard. Alors pour EPR2, l’exécutif souhaite éviter les contre-temps et veut un calendrier accéléré.
Le projet voté au Parlement au printemps prochain, présente le déroulé de cette manière.
Cet agenda a été fortement dénoncé par l’ONG Greenpeace car pour tenir ces délais, l’Etat va donner au projet le statut de priorité politique absolue lui permettant de contourner la loi littoral et le code de l’environnement notamment sur les espèces animales protégées.
Ceci semble être la preuve irréfutable de la détermination du gouvernement, qui devrait débourser pour ce programme plus de 50 milliards d’euros.