La rentrée scolaire approche et les questions se multiplient déjà : que prévoir pour les prochaines vacances, où, quand, avec qui ? Pour programmer l'année familiale, voici le calendrier qu'il vous faut. Avec en bonus, les dates clés de la rentrée 2025.
Calendrier scolaire 2024-2025 : dans quelle zone êtes-vous ?
Zone A
Académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers
Zone B
Académies d'Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Strasbourg
Zone C
Académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles
Le calendrier scolaire officiel 2024-2025
Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués.
Les élèves qui n'ont pas cours le samedi sont en congés le vendredi soir après les cours.
Le lundi de Pentecôte est un jour sans école dit "de solidarité".
Pour l'année 2024-2025, les élèves seront en long week-end le vendredi 30 mai 2025 et le samedi 31 mai 2025.
Début des vacances d'été : les enseignants appelés à participer aux opérations liées aux examens sont en service jusqu'à la date fixée pour la clôture de ces examens par la note de service établissant le calendrier de la session.
Les dates fixées par le calendrier scolaire national peuvent, sous certaines conditions, être modifiées localement par le recteur. Ce calendrier n'inclut pas les dates de fin de session des examens scolaires.
Pour anticiper, le calendrier scolaire 2025-2026
Une rentrée scolaire 2024-2025 dans un flou politique
"C'est une rentrée dans le flou: il y a des zones d'ombre et il n'y a pas de ligne claire sur ce que va être la méthode de la politique éducative", déplore Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE Unsa. Pour Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, premier syndicat des chefs d'établissements, c'est "l'incertitude sur l'avenir" et le "manque de visibilité" qui dominent cette rentrée.
"Que vont devenir les annonces qui ont été faites au sujet de la (classe de) prépa seconde, du brevet, des groupes de niveau, de l'uniforme?", s'interroge le chef d'établissement. Mais en attendant la nomination d'un gouvernement, il assure toutefois que "la rentrée se fera sans encombre". "Tout ça ne va pas changer grand-chose" car "ce n'est pas la politique qui pilote, ce sont les techniciens, les rectorats qui le font". Dans un communiqué, le syndicat enseignant Sud éducation alerte lui sur "une rentrée sous tension", avec une "école qui est à un point de bascule". "La mise en oeuvre à marche forcée du choc des savoirs avec la généralisation des évaluations nationales dans le premier degré et l'enseignement du français et des mathématiques en groupes en sixième et en cinquième font l'objet de fortes résistances dans les écoles et les collèges", écrit-il.
Le gros sujet de la rentrée repose sur la mise en place de ces groupes de niveau, appelés "groupes de besoins" par la ministre Belloubet. "J'ai donné de la souplesse aux établissements pour qu'ils puissent adapter ce principe à leur réalité locale. Et je suis persuadée que ça se mettra en place", a dit mi-juillet Nicole Belloubet. Mais pour Sophie Vénétitay, "il n'y aura pas de groupes de niveau partout, ça, c'est une certitude".
Autre sujet brûlant, les postes d'enseignants non pourvus, l'une des "urgences structurelles, qui sont en même temps des sujets de long terme", ajoute-t-elle. La crise perdure encore cette année, avec plus de 3.000 postes non pourvus aux concours enseignants du public et du privé. Comme l'année dernière, l'enjeu sera d'assurer un enseignant devant chaque classe. A la rentrée et sur la durée.