Ils sont lycéens et déjà très ingénieux. Quatre élèves de première du lycée Galilée de Franqueville-Saint-Pierre (76) ont représenté la Normandie aux Olympiades des Sciences de l'Ingénieur. Leur idée pour nous faciliter la vie ? Un distributeur de médicaments intelligent et connecté.
Ils ont déjà toutes les qualités pour être de bons ingénieurs : des aptitudes scientifiques et technologiques, un raisonnement aiguisé, et l'esprit d'équipe. Quatres jeunes garçons scolarisés en première au lycée Galilée de Franqueville-Saint-Pierre ont représenté fièrement la Normandie à la finale nationale des Olympiades des Sciences de l'Ingénieur ce jeudi 3 juin. Cette année l'éducation nationale avait demandé aux participants de réfléchir à un sujet de société "l'ingénierie au service de la santé". Un thème qui a inspiré notre quarteron, dont le potentiel créatif a élaboré un pillulier connecté.
Pillhearth, le distributeur de médicaments
Preuve de leurs ambitions, l'idée de nos futurs ingénieurs se conjugue en anglais, comme un projet déjà promis à une carrière internationale. "Pillhearth", comme le foyer des pillules. Il faut dire que leur victoire fin mai au concours inter-académique leur a donné des ailes, et même donné envie de modifier leur prototype pour se présenter à la finale. "On a essayé de faire un distributeur de médicaments automatisés, avec une fonction de rappel. Il est connecté avec une application où l'on reçoit des notifications" explique Tristan Chariot, élève de première au lycée Galilée.
Des élèves à l'intelligence affutée et à qui leur professeure de sciences de l'ingénieur a lancé un défi en les invitant à participer aux Olympiades. Un exercice censé stimuler leur esprit d'initiative, leur goût pour la recherche et leurs compétences d'ingénieur. "Ils sont complètement complémentaires, précise Frédérique Gonzalès leur professeure, chacun a son savoir faire et tous ont contribué de façon égale à ce que ce projet fonctionne".
Le grand oral
Nos quatre petits génies ont eu trente minute, en viso-conférence, pour convaincre le jury de l'ingéniosité de leur projet. Web cam à la main, ils n'ont pas manqué de faire la promotion des notifications reçues par le patient sur son téléphone, qui lui rappelle qu'il est l'heure de prendre ses médicaments, ou qu'il les a oublié et qu'il est toujours temps d'y remédier.
Concourraient face à eux, 50 équipes composées le plus souvent d'élèves de terminale. Si nos normands n'ont pas décroché le premier prix, ils croient dur comme fer à la viabilité de leur projet. "Peu importe le résultat, on continue ça c'est sûr. Et si une entreprise est intéressée, ils peuvent faire des propositions" déclare déjà sérieusement, Maxence Cosaque, l'un de nos quatre futurs ingénieurs. A n'en pas douter !