C'est un bon signe....le directeur de l'agence spatiale européenne a proposé à Thomas Pesquet une mission dans l'Espace. Son tempérament, ses compétences avaient été salués par tous lors de son vol de 6 mois en 2017.
Pour aller dans l'espace, "il faut des personnalités qui ont le souci des autres" et ce trait de la personnalité de Thomas Pesquet compte beaucoup pour les séjours de plus en plus longs dans l'Espace.
Le spationaute normand est jeune, il a 41 ans. La ministre de la Recherche Frédérique Vidal était fière d'annoncer lors de ses voeux la proposition d'un nouveau vol par le directeur de l'ESA (agence spatiale internationale).
Vœux de Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Un moment d’exception au cours duquel la Minstre a annoncé le prochain vol de Thomas Pesquet. Merci et Bravo, Madame la Ministre! @CNES @esa @VidalFrederique @Thom_astro pic.twitter.com/PoqEys7K7h
— Jean-Yves Le Gall (@JY_LeGall) 22 janvier 2019
Compte tenu du calendrier des désignations d'astronautes, ce nouveau séjour dans l'Espace pourrait avoir lieu en 2020-2021.
Le choix des hommes et femmes qui vont dans l'espace doit être fait en accord avec toutes les agences spatiales. Il relève aussi de la diplomatie. Le coût de l'envoi d'un spationaute avec le vaisseau Soyouz dans la station ISS est, selon certaines sources de 80 millions de dollars.
Pas encore de réaction de l'astronaute normand
Le normand est mesuré et connait les subtilités et susceptibilités internationales pour le choix des spationautes.Sa dernière parole publique est un article du Monde passionnant adressé aux jeunes.
Thomas Pesquet : « Le plus grand obstacle à la réussite est l’autocensure » https://t.co/ZctOhfSuYo
— Le Monde Campus (@lemonde_campus) 7 janvier 2019
Thomas Pesquet avait été très apprécié du commandant russe de Soyouz Oleg Novitski. Son engagement pour partager son expérience à son retour avait aussi été très fort malgré la fatigue.
L'astronaute normand Thomas Pesquet pressenti pour un second vol
Un séjour dans la station spatiale ou un vol vers la lune ?
C'est l'effervescence dans les agences spatiales. Les américains se préparent à l'envoi de leurs spationautes avec des lanceurs "made in USA".La lune redevient un objectif. Pour y poser des robots et pourquoi pas des équipages. Les européens s'engagent dans des projets.
Le président de la société de lanceurs ArianeGroup a communiqué le 21 janvier au sujet d'une étude sur "la possibilité d'aller sur la lune avant 2025" pour "s'y poser et pourquoi pas d'en faire un avant-poste pour l'exploration future".