La dernière ivoirière de Dieppe (Seine-Maritime) met la clé sous la porte

Une loi d’Août 2016 interdit désormais d’utiliser et de travailler l’ivoire. Les trois derniers ivoiriers de France, dont la dieppoise Annick Colette-Frémond, sont contraints d’arrêter d’exercer leur profession.

La dieppoise Annick Colette-Frémond, fait partie d’une dynastie d’ivoiriers, dont le premier artiste a commencé
travailler l’ivoire il y a 150 ans.


Une famille d'artisans d'art qui a largement contribué à l'écriture d'une page de l'histoire de Dieppe.

Mais l'activité autour de l'ivoire dans la cité Jean Ango remonte au XVIè siècle.

Une loi pour protéger les éléphants


La loi interdisant l'utilisation de l'ivoire a été votée afin de préserver les derniers éléphants menacés d'extinction.

Une cause qu'Annick ne conteste pas. En revanche, elle ne comprend pas que l’on interdise également l’utilisation des stocks anciens achetés en toute légalité. Même l’ivoire issu des mamouths est désormais prohibé. 

Un chiffre d'affaires en chute libre


Depuis que la loi a été mise en application, le chiffre d’affaires de l’ivoirière est en chute libre. Son activité est ni plus, ni moins, réduite à néant.

Elle aurait bien envisagé de faire de son atelier un musée, mais elle n’a plus les moyens de payer son loyer.

Elle aimerait que l'Etat lui rachète son stock de matière première. Lucide, elle ne se fait guère d'illusions.




VIDEO : le reportage de Grégory Archiapati et Hervé Colosio avec l'interview d'Annick Colette-Frémond





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