Une année pour restaurer l'opulent palais de la liqueur Bénédictine, finalement c'est peu. Les visiteurs peuvent voir les vitraux tels qu'ils étaient en 1900. Le musée a intégré des écrans numériques sans nuire à la beauté du monument.
A l'entrée de Fécamp, c'est un palais qui accueille les visiteurs dans la cité sans ostentation des pêcheurs Terre-Neuvas.
Le palais Bénédictine est l'une des plus belles distilleries du monde et toujours l'unique lieu d'élaboration de la liqueur.
Le monument privé (aujourd'hui propriété du groupe de spiritueux Bacardi-Martini) est visité chaque année par plus de 100 000 visiteurs.
La restauration de l'intérieur du palais, dont le prix restera secret, s'achève après un an de chantier dans les salles néo-gothiques et néo-Renaissance.
Le palais Bénédictine (architecte : Camille Albert) régale les yeux avec sa profusion de sculptures, vitraux, voûtes, fresques.
Témoin de cette fin du XIXe siècle où les industriels voulaient laisser leur empreinte et étaient inspirés par les folies de Louis II de Bavière.
C'est comme une madeleine de Proust. Les Fécampois aiment beaucoup le palais. C'est une deuxième maison.
Kelly Bevan , responsable adjointe du Palais Bénédictine
Un négociant en vins fécampois Alexandre le Grand, créateur de la liqueur, fit bâtir un premier palais en 1888. L'édifice fut en partie incendié. Il sera reconstruit et inauguré en 1898.
La restauration commencée en 2023 a redonné de la clarté aux centaines de verrières et vitraux. Ils diffusent une belle lumière dans le musée de la Bénédictine.
Dans la cour, la statue d'Alexandre le Grand est encore dissimulée. Le chantier des parties extérieures devrait être terminé en juin.
Le palais est ouvert aux visites.