Deux ans après l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide involontaire, trois médecins sont entendus par la police.
L'affaire remonte à janvier 2018. Marceline, une Havraise âgée de 21 ans, entre en clinique pour y être opérée.
Une intervention au niveau de l'estomac destinée à traiter l'obésité de la jeune femme.
Mais à l'issue de l'opération Marceline a du mal à se réveiller. Le lendemain, son état est inquiétant.
Trois jours après le décès est déclaré…
Les parents décident de porter plainte contre X et une autopsie est pratiquée et permet de déterminer que la jeune femme serait décédée d'une péritonite.
Une enquête est ouverte.
Selon l'avocate du père de la jeune femme une complication, possible dans ce type d'opération aurait pu être décelée :
L'intervention chirurgicale était un "Bypass" et sur ce type d'intervention, on a un recul de 40 ans sur les complications et la gestion des complications.
Donc, là, on a du mal à comprendre pourquoi, alors que son aggravation d'état de santé était visible, rien n'a été fait, alors qu'on connait ce type de complication et qu'on peut les maîtriser aisément."
Du nouveau dans l'enquête ?
Deux ans plus tard, cette enquête pour homicide involontaire connait un rebondissement.Comme le révèle notre consœur Suzelle Gaube dans les colonnes du quotidien régional Paris-Normandie, trois médecins ont été placés en garde à vue hier (mercredi 28 octobre 2020) : un chirurgien et deux anesthésistes.