Le HAC poursuit sur sa belle lancé en engrangeant un nouvelle victoire face à Annecy. En revanche pour Caen et surtout QRM, cette neuvième journée du championnat de ligue 2 est à vite oublier.
Un septième match sans défaite et une quatrième victoire consécutive. Tout semble sourire aux Ciels et Marines en ce moment. Le HAC reste installé à la deuxième place du classement à l'issue de cette neuvième journée de championnat de ligue 2. Et pourtant, la partie n'a pas été facile ce samedi soir face à Annecy, promu cette saison et pointant en fin de tableau. "C'est un bloc très bien organisé et qui avance. Tu as très peu de temps pour jouer et on s'est évertué en première mi-temps à jouer dans leur pression, en essayant de jouer beaucoup la largeur. On a réussi quelques bonnes séquence mais il manquait la dernière passe ou l'alignement correct au niveau du hors-jeu parce qu'ils avaient une ligne défensive qui était à la moitié du terrain", analysait Luka Elsner, l'entraîneur du HAC, après le coup de sifflet final.
Le tournant du match intervient à la 63e minute. Le défenseur d'Annecy, Maxime Bastian, écopé d'un deuxième carton jaune pour une faute sur Josué Casimir. C'est l'expulsion et les Havrais se retrouvent en supériorité numérique sur le terrain. Les Savoyards semblent vite dépassés et deviennent fébriles. Une dizaine de minutes plus tard, une nouvelle faute sur Josué Casimir dans la surface permet au HAC d'obtenir un pénalty. Nabil Alioui ouvre le score. Quentin Cornette enfonce le clou à la 83e minute et scelle le sort du match d'une frappe sèche à l'entrée de la surface contre laquelle le portier d'Annecy ne peut rien faire. "On a appuyé là où ils pouvaient être en difficultés. Ça a cédé, forcément avec l'aide de l'expulsion. Mais je pense que les garçons ont fait ce qu'il fallait pour que ça tourne (...) Il y a une grande qualité dans ce groupe, c'est que les joueurs savent se remettre en cause. Is savent aussi basculer de quelque chose qui n'est pas génial à quelque chose qui est très bon", estimait ce samedi soir Luka Elsner.
La tête des mauvais jours pour Stéphane Moulin
Les Caennais aussi se sont retrouvés en supériorité numérique. Mais contrairement à leurs frères ennemis, ils n'ont pas su en tirer avantage et n'ont marqué aucun but durant le match, une première cette saison. Réduits à dix à la 37e minute, les Grenoblois se sont pourtant imposés grâce à Jordan Tell, ironie du sort un ancien Caennais. L'attaquant désormais grenoblois a marqué l'unique but de la rencontre en lobant le portier malherbiste Anthony Mandrea sur 35 mètres à la 66e minute. Les efforts des Caennais pour remonter au score ne seront pas couronnés de succès, à l'image de cette tête de Norman Bassette qui passe juste au-dessus de la transversale à la 87e minute. Et au coup de sifflet final, Stéphane Moulin n'a pas caché sa colère. L'entraîneur du Stade Malherbe a évoqué une rencontre "ratée du début jusqu'à la fin" et dénoncer le comportement de ses joueurs. " (je suis) Dégoûté du résultat parce que je n’aime pas perdre mais surtout de la manière dont on l’a concédé. J’ai vu une équipe de Caen qui n’était pas concernée. Je ne supporte pas ça." Avec cette deuxième défaite de la saison, Caen chute du podium et passe de la troisième à la sixième place du classement.
La descente aux enfers de QRM
A la 19e place du classement, QRM a presque touché le fond. Ce samedi, sur son terrain, le club seino-marin a livré une piètre prestation face à club de Laval pourtant en manque de confiance après une série de quatre défaites consécutives. Les Mayennais ont inscrit deux buts durant les 10 premières minutes du matchs. De quoi sérieusement plomber le moral des Normands. Si Christophe Diedhiou redonne un peu d'espoir en permettant aux Quevillais de remonter au score à la demi-heure de jeu, les joueurs d'Olivier Echouafni peinent à retrouver la flamme (et la faille chez l'adversaire). Et l'expulsion de Till Cissokho à la 70e minute précipite un peu plus les Normands au fond du gouffre. Quatre minutes plus tard, Julien Maggiotti inscrit un troisième but pour le compte de Laval. "Encore une fois, on se saborde. On fait des erreurs tellement grossières que ça devient difficile de mettre des choses en places", déplorait l'entraîneur de QRM, "On a pas réussi à relancer une dynamique. La trêve arrive au bon moment pour remettre les choses à plat. On doit être capables d’être plus solide défensivement."