Les habitants de l'estuaire pourront avoir accès à un 2e centre d'imagerie nucléaire à partir du 18 décembre, un centre privé. Ces équipements de haute technologie sont particulièrement utiles en cardiologie et cancérologie. L'hôpital public Monod maintient, de son côté, cette activité.
"Il y a de la place pour deux centres d'imagerie nucléaire au Havre", explique Frédéric Patrois, co-fondateur du centre havrais d'imagerie nucléaire. Le cancer et les maladies cardiaques sont des maux très représentés dans la région havraise, leur traitement nécessite une exploration avec ce type d'imagerie.
Le nouveau centre ouvrira aux patients le 18 décembre. Il est bâti à côté de l'hôpital privé de l'Estuaire. Deux médecins libéraux ont décidé de réaliser cet investissement. Coût : 8 millions d'euros sans subvention publique.
Dans ce centre, un appareil de tomographie (TEP) sera, notamment, utilisé. Il "repose sur le principe de la scintigraphie consistant à injecter un traceur dont on connaît le comportement et les propriétés biologiques pour obtenir une image du fonctionnement d'un organe"
Contexte de cette création, la décision de l'hôpital public Monod de mettre fin à 14 années de partenariat avec des praticiens privés pour son service d'imagerie nucléaire. Il développe son plateau d'imagerie nucléaire avec des médecins du centre de lutte contre le cancer Henri Becquerel.
L'imagerie nucléaire permet d'avoir des traitements personnalisés du cancer les plus proches de la maladie du patient et d'éviter des effets indésirables du traitement
C'est une spécialité de haute technologie qui évolue très vite, elle rend service aux patients et aux médecins pour dénouer des situations compliquées de diagnostic et pour évaluer l'efficacité de certains traitements