Le parquet du Havre (Seine-Maritime) vient de demander la mise en examen pour viol du skipper omanais Fahad Al Hasni qui était en garde à vue depuis vendredi soir.
Le garde à vue du skipper omanais Fahad Al Hasni, a pris fin dans le courant de l'après-midi ce dimanche 5 novembre a confirmé à France 3 Normandie, le procureur de la République du Havre, François Gosselin.
Fahad Al Hasni a aussitôt été présenté au juge d'instruction pour l'ouverture d'une enquête.
Au regard des auditions réalisées au cours de la garde à vue et de la confrontation avec la jeunne femme d'une quarantaine d'années qui l'accuse d'agression sexuelle, "le parquet à demandé au juge d'instruction sa mise en examen pour viol", précise le procureur.
François Gosselin précise que "le juge d'instruction est souverain et qu'il est le seul à décider de suivre ou non, les réquisitions du parquet".
Si Fahad Al Hasni était effectivement mis en examen pour viol dans la soirée, il serait alors présenté devant le juge des libertés et de la détention (JLD) pour une éventuelle mise en détention provisoire ou une remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Une ex-petite amie
De source poche de l'enquête, il est désormais avéré que la jeune femme à l'origine de la plainte était l'ex-petite amie du mis en cause. "Vendredi soir, elle aurait été contrainte à de pratiquer une fellation avant d'être violemment poussée à l'exterieur".
Comme Fahad Al Hasni portait des traces de coups sur le visage, "et en raisoin de l'état de prostration dans lequel la jeune femme a été retrouvée", la parquet a estimé que l'acte sexuel n'était pas consenti et qu'il s'agit là d'un viol caractérisé.