Le tribunal des Prud'hommes du Havre juge un dossier de licenciement lié à des arrêts maladie à l'usine automobile de Sandouville.. Le jeune salarié juge que l'exclusion de son entreprise est abusive.
En juin 2018, l'ouvrier de 23 ans, intérimaire titularisé était licencié de l'usine Renault. Il avait été absent de manière répétée. Des arrêts maladie en lien avec une tendinite.
Le motif du licenciement était, pour Renault, la désorganisation du travail. La loi prévoit ce cas de figure si 3 conditions sont réunies :
"Son absence prolongée ou ses absences répétées perturbent le fonctionnement de l’entreprise
L'employeur se trouve dans la nécessité de pourvoir à son remplacement définitif
L'origine des absences du salarié n'est pas liée à un manquement de l'employeur à son obligation de sécurité (par exemple, absences liées à un harcèlement moral)."
Le jeune salarié estime que son licenciement est abusif. L'avocate qui le représente demande 6 mois de salaire en compensation, au-delà du plafond prévu par la loi travail. Le tribunal des Prud'hommes rendra sa décision le 2 septembre.
Si mon corps ne me permettait pas de travailler, je suis désolé, mais ce n'est pas moi qui le maitrise