Vigilance urgence attentat oblige, les citoyens sont plus vigilants. Lundi 25 mars, un enseignant du lycée Jules Siegfried au Havre -(Seine-Maritime) voit de l'autre côté de la rue un homme à la fenêtre avec un pistolet. Ce dernier finit en garde à vue et doit s'expliquer au commissariat.
Lundi 25 mars, un professeur du lycée Siegfried aperçoit dans un logement situé en face de son établissement, un homme à la fenêtre, muni d'un pistolet qu'il manipule.
Alertés, les policiers arrivent sur place, ouvrent la porte du logement en question. Il n'y a personne, mais les policiers découvrent un pistolet à air comprimé, un fusil de catégorie C, une carabine donc et un taser.
Une plainte déposée
Plus tard dans la soirée, à 22 h 30, un homme arrive dans le commissariat pour porter plainte : la porte de son logement située en face du lycée a été fracturée. Placé en garde à vue, il reconnaît avoir manipulé un pistolet devant la fenêtre sans intention particulière. Les deux autres armes appartiennent à un membre de sa famille.
Hier, le gouvernement a relevé le niveau de Vigipirate à son plus haut niveau après l'attentat de Moscou et les menaces dans les lycées parisiens. Une montée d'un cran qui pousse les Français à se montrer plus vigilants. Comme dans cette affaire.