Un premier vol expérimental s'est déroulé à l'aéroport du Havre ce 10 mai 2023. Il a pour mission de réduire les délais de transport des prélèvements médicaux.
Faire la liaison entre les établissements médicaux en drone. C’est l’objectif que s’est fixé Synlab France et la start-up normande Delivrone. Avec son autonomie de deux heures, l'appareil pourrait transporter par exemple : 150 prélèvements, 3 poches de sang, 350 vaccins, ou encore 28 prélèvements urinaires.
Plus rapide que les véhicules
Drone à voilure fixe, avec une vitesse de 150 km/h, capable d'aller à une centaine de kilomètres de son point de départ, il va plus vite que les véhicules sur une route classique.
Avec une vitesse de 150 Km/h, une portée de 100 Km et une altitude de vol maximale de 120 mètres permettant de s’adapter au relief, le transport par drone s’avère être cinq fois plus rapide que le transport médical routier habituel.
Synlab France
Cette technologie réduirait aussi de 90% les émissions de CO2. Il a été spécifiquement dessiné pour ce type de transport. Conçu pour respecter les conditions pré-analytiques, grâce à une "medkit" - une boîte thermorégulée -
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Si nous gagnons en rapidité, nous allons gagner en qualité de service et en fidélisation de nos correspondants.
Stéphane Herbreteau, PDG "Synlab Biofrance"
À terme l'objectif serait de proposer cette offre dans des territoires compliqués d'accès, ou encore les déserts médicaux, puis "de l'élargir à l'ensemble du territoire".
Reportage à Octeville, Adrien Develay et Anthony Capra
Il faudra encore d'autres tests pour que ce mode de transport soit déployé :
ce type de vol reste à un stade expérimental car de nombreuses conditions sont encore à réunir pour s’assurer de la faisabilité et de la rentabilité de ce type de transport « en mode routine » : autorisation de vol au-dessus d’agglomérations, pilotes professionnels, sécurité en cas de chute …
Synlab France
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La société "Delivrone" et Synlab France visent un déploiement d'ici 2024-2025.
