Ce mardi 27 août, au matin, une jument a été mutilée dans son herbage à Touffrainville, près de Cany-Barville (Seine-Maritime). Ses propriétaires, atterrés, ont lancé un appel à témoins pour retrouver l'auteur des faits.
Les faits se sont produits à Touffrainville, commune de Bosville (Seine-Maritime). Le matin du 27 août, Emeline et Jérôme Boyard découvrent avec stupéfaction leur jument âgée de 18 ans gravement blessée, sans doute à l'aide d'un objet tranchant.
L'accident est exclu, pour Emeline Boyard. Après les faits, elle explique avoir aussitôt consulté un vétérinaire, qui a procédé à une anesthésie générale sur l'équidé. A son retour, sa jument n'était plus la même.
Il y a un ensemble d'indices qui vont dans le sens d'un acte de barbarie volontaire. Certains éléments dans le comportement du cheval donnent à penser qu'il a été traumatisé.
Emeline Boyardà France 3 Normandie
"Mes chevaux sont très proches de l'homme. Là, elle a des réactions très bizarres", assure la propriétaire. "Elle est très agitée. Il a fallu la sédater pour lui faire l'anesthésie générale. On l'a laissé toute la journée dans le box, elle ne voulait pas sortir. Cela peut être un contrecoup de l'anesthésie, mais je pense surtout qu'elle était très effrayée... En fin de journée, elle en est sortie, mais y est revenue très rapidement au galop. Ce qu'elle ne fait jamais."
Un appel à témoins sur les réseaux sociaux
Sur Facebook, Jérôme Boyard a publié un appel à témoins. "Le certificat vétérinaire atteste d'une blessure frontale consécutive à un coup porté avec un objet tranchant", précise-t-il sur son post.
"On a décidé de faire appel aux réseaux sociaux et aux médias pour faciliter l'enquête mais aussi pour faire avancer les choses", nous confie quant à elle Emeline Boyard. Ajoutant, la gorge serrée : "Est-ce qu'au niveau judiciaire, ça va avancer ? 'Ce n'est qu'un cheval'... Alors je ne suis pas très confiante."
Une plainte a par ailleurs été déposée par le couple et la gendarmerie a ouvert une enquête.
"Nous sommes à la recherche d'indices, de témoignages utiles à l'enquête de gendarmerie afin de retrouver l'auteur de cet acte de barbarie", conclut Jérôme Boyard. Si vous avez la moindre information, vous pouvez le contacter sur Facebook.