Les producteurs d'huîtres normandes en avaient fait la demande à la Commission européenne. C'est désormais officiel, l’huître de Normandie va désormais bénéficier de son IGP, son indication géographique protégée. Une excellente nouvelle à deux mois des fêtes.
C'est l'aboutissement d'une démarche entamée il y a une quinzaine d'années : l’huître de Normandie possède désormais sa propre indication d’origine protégée (IGP). La commission européenne vient de valider le dossier des producteurs régionaux.
La petite étiquette jaune et bleue apposée dès l’année prochaine sur les bourriches devrait leur apporter une reconnaissance supplémentaire. À deux mois des fêtes, c’est une nouvelle qui devrait booster encore davantage les ventes.
Qu'est-ce que ce label change ?
L'obtention d'une indication géographique protégée (IGP) permet de garantir la qualité et de reconnaître un savoir-faire, en lien avec la région où la production a lieu. Une valeur ajoutée indéniable pour les ostréiculteurs normands.
"C'est une reconnaissance d'un savoir-faire historique, d'un élément de la culture gastronomique de la Normandie", se réjouit Thierry Hélie, président du comité régional de la conchyliculture.
Ca va être une grande sécurité pour le consommateur quand il va voir notre logo, associé avec la pastille or et bleue européenne de l'IGP.
Thierry Hélie , président du comité régional de la conchyliculture
📢Et un nouveau label de qualité de plus pour la Normandie ! L'huître de Normandie vient d'obtenir son IGP, qui garantit la qualité et reconnaît un savoir-faire.
— Région Normandie (@RegionNormandie) November 1, 2023
La saviez-vous ? Nous somme la 1ère région productrice d’huîtres 🥇
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Première région productrice d'huîtres
Les ostréiculteurs normands produisent chaque année près de 25 000 tonnes d'huîtres sur 972 hectares, de la baie de Granville (Manche) au rivage de la Seine-Maritime (Veulles-les-Roses), faisant de la Normandie la première région productrice d’huîtres. Jusqu'ici, la moitié de la production partait dans d'autres régions, commercialisées sous d'autres appellations.
"Elle est produite dans les eaux normandes puis travaillée dans les ateliers normands, puis mises en bourriche aussi dans les ateliers normands. Ces ateliers d'expéditions doivent toucher la mer de Normandie", explique Thierry Hélie, président du comité régional de la conchyliculture.
Quelque 300 ostréiculteurs pourront prétendre à l'IGP dès sa mise en application fin novembre. Les étiquettes devraient faire leur apparition en février 2024.