Une rouennaise comparaîtra le 1er mars devant le Tribunal correctionnel de Rouen pour "blessures involontaires"
Une habitante des Hauts de Rouen est poursuivie pour une dizaine de préventions dont "blessures involontaires" et "détention illégale de chien de combat". L’american staff dont elle avait la garde avait attaqué l’une de ses voisines entraînant l’amputation d’une jambe.
La prévenue n’était pas la propriétaire du chien. L’american staff appartenait officiellement au petit ami de sa fille aînée. Mais apparemment, c’est elle qui en avait régulièrement la garde.
Fin Novembre, au moment du drame, le chien était encore chez elle. La mère de famille s’absente, laissant l’animal qualifié "d’agressif, mais sans plus" (sic), avec la plus jeune de ses filles, âgée de 15 ans.
Rapidement le chien s’énerve et mord la jeune fille au bras. Elle sort en courant, appelant au secours, suivie par le molosse.
Entendant les cris, sa voisine ouvre la porte pour que l’adolescente se réfugie chez elle. Mais elle ne parvient pas à empêcher le chien de se faufiler dans la maison. C’est là qu’il se déchaine sur la voisine, la mordant à plusieurs reprises à la jambe.
Transportée à l’hôpital, elle sera amputée.
D’un point de vue juridique, même si la prévenue n’était pas propriétaire du chien d’attaque, elle en avait officiellement la garde et se retrouve pénalement responsable.
Elle encourt une peine d’emprisonnement et une forte amende. Sans parler des dommages et intérêts qui, si elle est reconnue coupable, devront être versés à la victime pour son handicap.