La victime rentrait chez elle, entre le boulevard des Belges et la préfecture lorsqu'elle a été violemment agressée
Deux agresseurs connus pour faits de vols
C'est tôt cette nuit (mardi 15 décembre), vers 1 heure du matin, qu'une patrouille de la brigade anti criminalité (la BAC) qui passe rue de Buffon à Rouen a surpris une scène de violence. Les policiers voient au loin deux individus qui frappent un homme. Sous la violence des coups de poings, la victime tombe à terre mais les agresseurs ne s'arrêtent pas : ils continuent à coups de pieds dans les côtes.Les hommes de la BAC interviennent aussitôt. Ils descendent de voiture et s'approchent, les deux agresseurs prennent la fuite en courant dans une rue voisine, sont rattrapés, maîtrisés et menottés. Il s'agit de deux hommes, pensionnaires de foyers rouennais, bien connus des services de police pour des faits de vols de téléphones portables. Le plus jeune, il a 17 ans, a même été conduit samedi dernier à Cherbourg par des policiers rouennais pour y être interrogé au sujet d'une affaire de vol avec violence. Remis en liberté il est donc revenu très vite à Rouen !
Aux côtés du deuxième agresseur, (un homme de 27 ans d'origine pakistanaise) il y avait deux autres personnes qui, bien que n'ayant pas pris part à l'agression (mais n'ayant rien fait non plus pour l'empêcher), ont été contrôlées. Il s'agit d'un homme âgé lui aussi de 27 ans venant de l'Eure et d'une jeune femme de 17 ans faisant l'objet d'une fiche de recherche en tant que mineure en fugue.
Une autre agression un peu plus tôt ?
La victime, un quarantenaire habitant la rue de Buffon, a expliqué aux policiers qu'il a été agressé sans motif particulier à coups de pieds et à coups de poings par les deux hommes au moment où il s'apprêtait à rentrer chez lui. Il a dit ne pas avoir besoin de soins, mais a exprimé sa volonté de déposer plainte.Les policiers ont ramenés les suspects à l'hôtel de police pour les interroger et notamment pour tenter de savoir s'il existe un lien avec une autre agression gratuite commise trente minute plus tôt à Rouen, dans une rue voisine, où une autre victime avait donné une description semblant correspondre au signalement du duo arrêté en flagrant délit par la BAC…
