La première pierre a été posée le 6 juillet à l'emplacement de l'ancien hangar 108. Le nouveau siège de la métropole permettra de regrouper des services qui étaient dispersés à Rouen et à terme de faire des économies. Son allure imposante suscite de nombreuses réactions
Ce sera un vaisseau de verre où se refléteront toutes les nuances du ciel et du fleuve. Il sera opérationnel avant l'été 2017, précise la Métropole. Les installations de chantier vont commencer durant l'été.
Ce bâtiment signé par l'architecte français Jacques Ferrier appliquera les normes écologiques de l'énergie positive. Il associera énergie solaire et géothermie. Cinq-cents soixante personnes y travailleront.
La construction d'un grand bâtiment public dont le coût est d'environ 25 millions d'euros (source Métropole) en période de crise fait évidemment débat. Un élu UDI a déposé un recours contre le permis de construire.
La Métropole explique :
"La construction du nouveau bâtiment, pour une mise en service en 2017, permet après cette date une rationalisation des charges immobilières de la Métropole. Il ne reste à la Métropole que les coûts de construction, de fonctionnement et de maintenance du nouveau bâtiment ainsi que les coûts de fonctionnement et de maintenance du Norwich.
Le nouveau bâtiment génère des gains financiers grâce à la rationalisation des charges immobilières de la collectivité, notamment grâce à :
- la vente (actée) de l’immeuble de l’Avalasse en 2017 pour 1,4 M d’€ ;
- la location de l’immeuble PCC à partir de 2018 qui pourrait rapporter plus de 230.000 € par an ;
- la fin de la location du Vauban qui coûte actuellement à la Métropole 850.000 € par an.
Grâce aux frais de fonctionnement extrêmement réduits du nouveau bâtiment, l’effort de gestion représente une réduction de plus de ¾ des charges immobilières globales de la collectivité, après remboursement de l’emprunt. Dès 2018, la construction du nouveau bâtiment fait économiser 1,5 M d’€ à la Métropole (hors remboursement de l’emprunt). Cette économie ira croissant en rythme annuel. Elle s’élèvera, par exemple, en 2035, une
fois l’emprunt remboursé à près de 1,8 M d’€ ."
Le projet retenu :