Rouen se souvient de sa libération le 30 août 1944

Plusieurs cérémonies sont prévues ce dimanche, notamment en hommage aux 2000 Rouennais, victimes civiles des bombardements

Les Canadiens arrivent dans un champ de ruines

En 1944, ce sont les troupes anglo-canadiennes qui ont libéré Rouen. Une ville dont le centre historique a été détruit durant les 4 ans de guerre par les incendies et 25 bombardements.
Ce dimanche 30 août 2015, la ville de Rouen organise plusieurs cérémonies pour célébrer ce 71e anniversaire de la Libération 
> Détail et horaires des cérémonies  sur le site Rouen.fr

En marge de cet anniversaire, la rédaction de France 3 Haute-Normandie a demandé à un historien et guide-conférencier (Jacques Tanguy) de raconter pourquoi il a fallu deux  décennies pour que Rouen soit reconstruite et relève la tête. Marquée par le choix de tourner le dos à la Seine en rehaussant les quais d'un étage, cette reconstruction de Rouen,  contrairement à d'autres villes normandes, n'a  pas été un modèle de cohérence urbanistique…
 
VIDEO : Jacques Tanguy raconte et la Libération et la renaissance de Rouen. Un reportage de Béatrice Rabelle et Bruno Belamri

 

Photos

A Rouen, rue Saint Denis (près de la Halle aux Toiles, entre le cinéma Omnia République et la rue de l'Epicerie) la plaque qui rend hommage à René Dufour, un des artisans de la reconstruction et de la défense des sinistrés.

Rouen : le monument situé sur le côté Ouest de la Halle aux Toiles, le 30 août 2015.

 

"Tout n'aura peut-être pas été parfait"

Publié en 1952 à l'initiative du jeune journaliste Roger Parment, le livre "Rouen , cité de demain" résume et explique les enjeux et les problématiques de la reconstruction de Rouen.  Les textes des grands architectes du renouveau de Rouen sont riches et clairs,  et permettent de comprendre  leur manière de voir l'avenir de la cité. 
En guise de préface, Roger Parment écrivait :

Cet ouvrage publié neuf ans après la libération sera un document précieux.

Il aidera à mieux comprendre la drame qui aura été le nôtre.

Il mettra aussi à l'honneur le nom de quelques uns, parmi les meilleurs des rebâtisseurs de "Rouen, cité de demain".