« Mon nom ? Saule Marsault. Lieu de vie actuel : Villers-Ecalles (76). Mais je prends beaucoup de place. Lieu de vie souhaité ? Chez vous ! Romantique, je vis d’amour, d’eau fraîche et de lumière." L’opération "adopte un saule" menée ce mercredi ne manquait pas d’humour.
Depuis trois ans, plusieurs milliers de saules se sont enracinés dans la zone humide créée au pied du nouveau tronçon de l’A150. C’est bien. Mais c’est trop. Ils empêchent le bon écoulement des eaux (notamment de l’Austreberthe, la rivière qui passe à proximité), la zone humide ne peut donc plus jouer son rôle de tampon et la biodiversité est menacée.
Le syndicat mixte du bassin versant de l’Austreberthe et du Saffimbec, chargé de la gestion de la zone a donc décidé d’enlever au moins mille saules.
Mais plutôt que de les détruire, l’opération « Adopte un saule » a été lancée sur internet. Ce mercredi 22 novembre après-midi, les personnes intéressées étaient invitées à venir déterrer et emmener gratuitement leur saule. Ou leurs saules. Un maraîcher en a emmené 1.000 à lui tout seul !
2.000 arbres au total ont été emmenés vers une nouvelle vie. C’est le double de ce qu’espérait au départ le syndicat mixte. Pour ceux qui restent, un éco pâturage va être mis en place.
Le reportage d’Emmanuelle Partouche et Olivier Flavien (montage – Marie-Céline Varin), avec l’interview de :
- Johann Wattiez, du syndicat mixte du bassin versant de l'Austreberthe et du Saffimbec