Le syndicat Cgt éduc'action de Seine-Maritime a engagé des poursuites contre l'Inspectrice académique devant le tribunal administratif de Rouen (Seine-Maritime). Selon le syndicat, elle n'aurait pas lancé une enquête paritaire à la suite de la tentative de suicide d'un enseignant.
Le juge des référés du tribunal administratif de Rouen statuait ce mercredi matin sur une plainte de la Cgt départementale de l'Education nationale pour "entrave au bon fonctionnement du Comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CSHCT)".
Le 31 Août dernier, au lycée Val de Seine à Grand-Quevilly (Seine-Maritime), un enseignant avait tenté de s'immoler par le feu sur son lieu de travail.
L'administration est alertée
La Cgt avait voté en séance du CHSCT "une procédure d'alerte, pour danger grave et imminent", exigeant de sa hiérarchie et de l'administration"une enquête paritaire réglementaire suite à cet accident de travail".
Une fin de non-recevoir aurait été opposée par l'inspectrice académique, "se contentant d'une enquête interne", déplore le syndicat.
L'Inspection académique a-t-elle entravé le CHSCT, comme l'affirme la Cgt ? C'est ce que doit dire le juge des référés du Tribunal administratif qui a annoncé qu'il rendrait son délibéré d'ici la fin de la semaine.
De son côté, l'Inspection académique de Seine-Maritime ne commente pas le référé en cours. En revanche, ce mercredi en fin de journée, elle a indiqué dans un long communiqué, qu'elle transmettra le 18 janvier, lors d'un CHSCT extraordinaire, les résultats de son enquête interne.
VIDEO : Le reportage de Garou Kevorkian et Hervé Collosio