Corps retrouvés à Bois-Guillaume : les deux hypothèses étudiées par le parquet

Une femme et un homme ont été retrouvés décédés le samedi 1er avril 2023 dans un appartement de la rue Konrad-Adenauer, situé à Bois-Guillaume (Seine-Maritime), alors que les secours intervenaient pour un incendie. Les enquêteurs privilégient, pour le moment, deux scénarii.

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L'autopsie des deux victimes vient de livrer ses premières conclusions. Le procureur de la République de Rouen indique que la femme âgée de 47 ans et locataire de l'appartement a été poignardée. Selon le procureur, elle est décédée "d'une asphyxie par inhalation de sang, due à une importante plaie à la gorge notamment.

Lors de son autopsie, "des plaies au visage ainsi que des plaies de défense aux mains et aux bras" résultant de l'utilisation d'une arme blanche ont été constatées. 

Elle serait décédée avant que l'incendie ne se déclenche ou se développe en raison de "l'absence dans ses poumons de traces de l'incendie".

L'homme décédé par asphyxie 

L'homme de 36 ans, qui avait été son concubin, est mort "par asphyxie en lien avec l'inhalation de la fumée provoquée par l'incendie". 

Il présentait "d'importantes plaies à la gorge, ainsi que des plaies au niveau des paumes des mains." Le procureur n'exclut pas qu'il s'agisse de "lésions de défense" et précise que ces plaies sont "également compatibles avec l'usage d'une arme blanche".

Le concubin connu pour des faits de violences volontaires

Cet homme présentait des "troubles psychiatriques" ayant entraîné, par le passé, son "hospitalisation sous contrainte". Il avait été condamné à quatre reprises entre 2013 et 2017 pour des "faits de violences volontaires", selon le procureur. 

Il avait été convoqué au tribunal correctionnel de Rouen en août 2023, à la suite d'une plainte déposée à son encontre "pour violences conjugales par sa concubine aujourd'hui décédée".

A ce stade, l'enquête se poursuit toujours pour déterminer l'hypothèse retenue. Il pourrait s'agir du "meutre de la locataire des lieux par son concubin, qui se serait ensuite donné la mort", ou de "l'intervention d'un tiers, qui ne peut être exclue à ce stade".

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