Les corps sans vie d’un homme et d’une femme ont été découverts ce samedi 1er avril dans un appartement de la rue Konrad-Adenauer, à Bois-Guillaume (Seine-Maritime), à la suite d’un incendie. Une enquête a été ouverte.
Un incendie s’est déclaré dans un appartement situé au 2e étage d’un immeuble de Bois-Guillaume. Le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) a constaté la mort de deux personnes, un homme et une femme. Le procureur de la République de Rouen nous a quant à lui confirmé l'ouverture d'une enquête.
Deux victimes âgés d'une quarantaine d'années
L’intervention, commencée à 11h30 ce matin, aura duré trois heures, et a nécessité la mobilisation de 25 sapeurs-pompiers. Sur place, ils ont découvert les corps d’un homme et d’une femme, tous deux âgées d’une quarantaine d’années.
Un officier de police judiciaire a pu constater leur décès. La femme, mère d'une adolescente de 13 ans, absente aux moments des faits, serait la propriétaire de l'appartement ravagé par les flammes.
Les pompiers ont par ailleurs évacué une vingtaine de personnes, dont l’état de santé ne suscite aucune inquiétude, précise le SDIS. Ces derniers ont été placés dans un hôtel en face de la résidence.
Un contexte de violences conjugales ?
Interrogés par France 3 Normandie, le voisinage évoque "un contexte de violences conjugales". Certains voisins disent même avoir entendu des bruits de dispute pendant la nuit.
Si les circonstances des décès et de l’incendie restent inconnues à ce stade, la piste criminelle n'est pas exclue, révélaient ce matin nos confrères de 76actu. Des prélèvements sont effectués dans les parties communes par la police scientifique.
Généralement, quand les pompiers nous demandent d’être physiquement présents, on peut s’attendre au pire. Effectivement, c’est le pire qui s’est produit.
Théo Pèrezà France 3 Normandie
"Les pompiers m'ont contacté et m'ont demandé de venir sur place", a précisé Théo Pèrez, maire de Bois-Guillaume. "Généralement, quand les pompiers nous demandent d’être physiquement présents, on peut s’attendre au pire. Effectivement, c’est le pire qui s’est produit."
La police judiciaire s'est saisie de l’enquête. Une cinquantaine d'agents était sur place en milieu de journée. La sœur de la victime s'est également rendue sur les lieux dans l'après-midi.