A Rouen, les manifestations de gilets jaunes sont désormais interdites chaque samedi dans le centre ville. Les commerçants et restaurateurs commencent à mesurer l'ampleur de leurs pertes. Au moins 300 licenciements sont déjà à l'étude. A moins que l'effet Armada ne sauve leur saison.
Les manifestations de gilets jaunes sont désormais interdites à Rouen dans le centre ville. Les commerçants et restaurateurs commencent à mesurer l'ampleur de leurs pertes et au moins 300 licenciements sont déjà à l'étude. A moins que l'effet Armada ne sauve leur saison...
A Rouen, les manifestations de gilets jaunes se succèdent chaque samedi depuis le mois de novembre dernier. Certaines d'entre elles ont donné lieu à des accès de violence qui ont fait fuir la clientèle.
Pourtant depuis 3 week-end, la prefecture a pris des mesures et interdit les manifestations dans l'hyper-centre. Pour certains commerçants, cette mesure est un moindre mal. Nombre d'entre eux ont déjà pu mesurer l'impact négatif de ces samedis perdus sur leur chiffres d'affaires.
Lassée et effrayée par ces perturbations, la clientèle, au fil de ces semaines, a effet pris d'autres habitudes et s'est retournée vers les commerces périphériques."Près de 300 à 500 licenciements seraient déjà programmés dans des délais très brefs."
Reste malgré tout un espoir : que cette période noire s'achève bientôt et que l'effet Armada permette malgré tout de sauver ce qui peut encore l'être.
Un exemple dans ce reportage avec cette grande librairie rouennaise de la rue Jeanne d'Arc où le chiffre d'affaire avait chuté de 20 000 euros samedi 5 janvier lors de l'une des manifestation.