Ce lundi 22 mai, toutes les antennes de France 3 se mobilisent pour vous aider à travailler demain. L'automobile est à nouveau un secteur porteur en Normandie. Guillaume Follain vient de démarrer comme conducteur d'installations automatisées chez Renault Cléon (Seine-Maritime).
Même si elles sont parfois mal considérées, les formations techniques permettent de trouver un emploi. Guillaume Follain est diplômé d'un baccalauréat en maintenance industrielle. Très rapidement, il a trouvé un poste en intérim chez Renault à Cléon (Seine-Maritime). Le CDD a duré 18 mois avant de se transformer en CDI (contrat à durée indéterminée). Le jeune homme de 22 ans, qui habite à Bihorel près de Rouen, a donc démarré il y a peu dans un poste qu'il connaît déjà bien mais avec une nouvelle sécurité de l'emploi.
Il est heureux de travailler comme conducteur d'installations automatisées. Le poste est dans son domaine d'études. Toutefois, il a été formé à l'entretien des machines et non à leur pilotage. Il apprécie la variété des postes sur les lignes de production. Surtout il est conscient d'être entré dans une unité de production d'avenir, celle des moteurs électriques.
Les technologies du développement durable sont une chance pour la Normandie
Le constructeur automobile est l'un des pionniers français dans les voitures électriques. Le groupe compte sur le développement des nouveaux moteurs et l'augmentation des capacités des batteries pour doper ses ventes.
En Normandie, les énergies vertes (parcs éoliens sur terre ou en mer par exemple) ont un réel potentiel.
Selon notre partenaire Régionsjob.com, dans les départements de l'Eure et de la Seine-Maritime les industries œuvrant dans les autres secteurs comme l'automobile, la pharmacie sont source d'emploi, tout comme les entreprises du monde électronique qui se mobilisent aussi dans le recrutement. La construction a également beaucoup à attendre de la rénovation énergétique. Autant de secteurs qui peuvent bénéficier de la transition énergétique et de la montée en charge des démarches écologiques.
Un documentaire après le grand soir 3
Pour clore cette journée du 22 mai consacrée à l'emploi, un long format intitulé :
Rencontres avec des travailleurs qui évoquent leur métier avec passion.
Tous exercent depuis suffisamment longtemps pour avoir du recul sur l’évolution de leur pratique au fil des dernières années. Leurs témoignages sont à la limite du point de rupture, en équilibre instable entre la vocation pour ce métier et la peur de ne plus pouvoir le faire dans des conditions décentes : ils racontent une envie initiale, un engagement, un plaisir quotidien à exercer… Mais aussi les manques de moyen, la fatigue, les remises en question. Ils sont un cri d’alerte, un signal d’alarme. Pas dramatique car délivré par des personnes passionnées et enthousiastes, mais véhément.
Tout à la fois positifs et réalistes, ils sont:
- Thierry Chirol, éleveur laitier, Cisternes la Forêt, Puy de Dome
- Fatima Isli, infirmière en gériatrie, Arras, Pas de Calais
- Christophe Barbier, cadre dirigeant d'une Scop, Carcassonne
- Aude Bernard Brangier, médecin de campagne, Saint Alban sur Limagnole, Lozère
- Gwenael Pennarun, patron pêcheur, Combrit Sainte Marine, Finistère
- Marjorie Nakache, metteur en scène de théâtre, Stains, Seine Saint Denis
- Jean-Paul Brissot, menuisier, Chichery,
- Yonne Cécile Madeline, avocate, Rouen, Seine Maritime
- Yassine Boutahar, professeur de Français, Beaulieu sur Mer, Alpes Maritimes
- Sandra Lecat, chercheuse au CNRS, Strasbourg, Bas Rhin