Le président du conseil départemental de Seine-Maritime démissionne et remplacera Charles Revet au Sénat en octobre 2019
 

C'est ce jeudi matin (26 septembre 2019) sa dernière séance plénière en tant que président du département de Seine-Maritime. Comme la semaine dernière à Montville où il a quitté ses fonctions de maires les larmes aux yeux, Pascal Martin s'exprimera donc avec beaucoup d'émotion.Son parcours d'élu local, puis départemental, s'inscrit dans le souvenir et l'hommage à son père, André Martin, lui aussi maire de Montville (en 1959), conseiller général, président du conseil général, puis sénateur en 1993.

Mon père, c'est pour moi la référence d'un élu local, Pupille de l'Etat, qui aura gravi tous les échelons, et donc, naturellement,  lorsque je vais accéder à ses fonctions de sénateur qu'il a exercé malheureusement trop peu de temps, à peine six mois, j'aurai là aussi une pensée émue pour mon père. Il y aura aussi une séquence émotion qui sera très forte…

Agé aujourd’hui de 59 ans, Pascal Martin, colonel de Sapeurs-Pompiers, s'est lancé dans la vie politique en 1993 à la mort de son père. Elu en avril 2015 président du conseil départemental de Seine-Maritime, il va devenir sénateur à la suite de la démission de Charles Revet.
 

L'expérience d'un élu local au Sénat 

En septembre 2019, afin de respecter le non-cumul des mandats Pascal Martin démissionne du conseil municipal de Montville et de la communauté de communes Inter-Caux Vexin et abandonne la présidence du département (tout en restant conseiller départemental).

A la veille de présider sa dernière séance en tant que président du conseil départemental de Seine-Maritime, Pascal Martin explique comment et pourquoi il va devenir sénateur le 1er octobre.
 
VIDEO : Pascal Martin répond aux questions de Richard Plumet et Didier Meunier

 

Difficile d'être maire ?

Pascal Martin, ancien maire de Montville, s'exprime sur les difficultés que rencontrent de nombreux maires. Certains ne se représenteront pas aux prochaines élections municipales. D'autres hésitent à se présenter. Une crise des vocations et un manque de reconnaissance provoquée aussi par l'intercommunalité et son défaut de démocratie directe.
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