Pourquoi les pompiers sont intervenus dans la zone industrielle à Grand-Quevilly

La présence de camions de pompiers et de personnes revêtues de combinaisons dans la zone industrialo-portuaire a pu alarmer. L' incendie qui a été éteint a mobilisé une quarantaine de pompiers et n'a pas nécessité de déclenchement de plan ni généré de pollution.

A Grand-Quevilly, l'incendie ne concernait pas un site classé SEVESO. Il est resté limité au périmètre  de l'entreprise SGS (société spécialisée dans l'inspection, le contrôle, l’analyse et la certification). Il n'y a pas eu de nécessité de déclenchement de plan par la préfecture de Seine-Maritime. 

Dans la nuit de mardi à mercredi, à 3h54, l'alerte avait été donnée pour un feu de container dans la zone de stockage.

Le container contenait des fûts d'une cinquantaine de kilos de résidus de fumigation.

Une quarantaine de pompiers dont ceux formés au risque technologique sont intervenus. Des équipes aguerries. Ils ont, indique le SDIS 76, "éteint rapidement" l'incendie.

Les pompiers de Seine-Maritime sont restés plus de 24 heures sur place  "par mesure de précaution" pour procéder "à l'immersion de l'ensemble des produits contenus dans les fûts pour empêcher toute reprise de feu" (source SDIS 76)

Des mesures durant 36 heures qui n'ont pas détecté de pollution

L'entreprise SGS apporte ces informations aux habitants qui ont pu être inquiets ou souhaité des informations : 

"Un départ de feu circonscrit s’est déclenché dans la nuit du 11 janvier dans un récipient de quelques litres situé dans un conteneur de stockage renfermant des résidus de fumigation à Grand Quevilly (76).

Il n’y a aucun blessé et les pompiers ont maitrisé la combustion.

Le départ de feu concernait des résidus de traitement de produits utilisés en agro-alimentaire, qui peuvent s’enflammer sous certaines conditions. Une enquête est en cours.

Les résultats des mesures effectuées tout au long de l’évènement n’ont pas révélé de pollution. Les mesures réalisées à la fin de l’opération, en présence des autorités, ont confirmé que les entreprises voisines pouvaient reprendre leur activité en toute sécurité.

Il n’y a pas eu d’impact environnemental.

La journée du 12 janvier a été destiné au reconditionnement des derniers reliquats exposés au départ de feu.

Nous nous excusons pour les gênes occasionnées, l’incident est maitrisé, les secours ont quitté le site et la zone est sécurisée."